Opus 19 / The Dreamer
2016 - Réalisateur-rice : Bataillon, Vincent
Chorégraphe(s) : Robbins, Jerome (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Opus 19 / The Dreamer
2016 - Réalisateur-rice : Bataillon, Vincent
Chorégraphe(s) : Robbins, Jerome (United States)
Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse
Opus 19/The Dreamer
Sur le concerto fiévreux de Prokofiev, Opus 19/The Dreamer suit un protagoniste masculin dans un voyage à la recherche de son homologue insaisissable et éthéré. Initialement chorégraphié en 1979 pour Mikhail Baryshnikov et Patricia McBride, le ballet pour 14 danseurs se déroule sur le Concerto pour violon n° 1 en ré majeur de Prokofiev, créé en 1923 et devenu l'une des œuvres pour violon les plus appréciées du répertoire classique.
En savoir plus : www.nycballet.com
Robbins, Jerome
Né en 1918 à New York City, dans une famille juive émigrée de Russie, Jerome Rabinowitz renonce à une carrière commerciale pour se tourner vers la danse. Il étudie la danse classique et la modern dance, apprend le piano et le violon et suit des cours de théâtre. Il débute comme danseur en 1939 chez Gluck Sandor et Felia Sorel et participe à quelques comédies musicales. En 1940, il entre au Ballet Theatre – le futur ABT – que viennent de fonder Richard Pleasant et Lucia Chase, où il interprète un répertoire varié, allant de Michel Fokine à Agnes de Mille. Il y réalise en 1944 sa première chorégraphie, Fancy Free, sur la musique de Leonard Bernstein, dont le succès immédiat le conduira à Broadway et au cinéma. En 1948, il est engagé par George Balanchine comme danseur au New York City Ballet, et en devient le directeur artistique associé un an plus tard. Parallèlement, il chorégraphie de nombreuses comédies musicales, notamment West Side Story (1957), qui recevra dix Oscars dans sa version filmée (1962). En 1958, Jerome Robbins fonde sa propre compagnie – les Ballets USA – et organise des tournées en Europe. Durant cette période, il est invité à créer aussi pour l’ABT, le Ballet Royal Suédois, le Ballet Royal du Danemark, le Royal Ballet de Londres et le Joffrey Ballet. Puis il revient au New York City Ballet et participe, en tant que maître de ballet et chorégraphe associé, a tous les événements importants de la vie de la compagnie, créant un répertoire d’une grande diversité et organisant avec Balanchine les Festivals Stravinsky (1972, 1982), Ravel (1975) et Tchaikovski (1981). A la mort de Balanchine, en 1983, Jerome Robbins prend avec Peter Martins la codirection du New York City Ballet jusqu’en juillet 1990, date à laquelle il abandonne ses responsabilités, tout en restant l’un des chorégraphes permanents. Entre 1974 et 1996, Jerome Robbins est venu à l’Opéra national de Paris régler l’entrée au répertoire de douze de ses ballets. Depuis son décès, en juillet 1998, d’autres pièces sont venues l’enrichir : Other Dances, The Cage, Opus 19/The Dreamer et The Golberg Variations. Jerome Robbins a reçu plusieurs distinctions : le médaillon Handel de la ville de New York (1976), le Kennedy Center Honors (1981) et la médaille Nationale des Arts (1988).
Source : Opéra national de Paris
Bataillon, Vincent
Ballet de l'Opéra national de Paris
Le Ballet de l'Opéra de Paris constitue le berceau de la danse classique. Son origine remonte aux ballets de cour du règne de Louis XIV et à l'Académie royale de danse, créée en 1661, où furent établis les principes de base et les codes toujours en vigueur. Ne formant au départ qu'un seul et même corps (la comédie-ballet), opéra et ballet se sont peu à peu dissociés et ont pris chacun leur indépendance. L'Opéra a toujours eu une double vocation de maintien de la tradition classique - le Ballet de l'Opéra est une compagnie de répertoire - et d'ouverture à la création contemporaine. Dès le XVIIIe siècle, danseurs et chorégraphes français allèrent dispenser leur art à travers toute l'Europe, recevant en retour l'influence de l'étranger (en particulier d'Italie et de Russie) ; aujourd'hui encore sont invités à l'Opéra les plus grands chorégraphes et danseurs du moment.
Source : Ivor Guest, Le Ballet de l'Opéra de Paris : Trois siècles d'histoire et de tradition. 2001, Flammarion : Paris. 336p.
Opus 19/The Dreamer
Chorégraphie : Jerome Robbins
Interprétation : Amandine Albisson, Mathias Heymann, Corps de ballet de l'Opéra national de Paris
Musique additionnelle : Sergei Prokofiev
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Opéra national de Paris
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Cineteve, co-production Opéra national de Paris ; France Télévisions
Telmondis
Créé en 1972 et dirigé par Antoine Perset depuis 2004, Telmondis est l'un des plus grands producteurs audiovisuels français de spectacles vivants haut de gamme : opéra, ballet, théâtre et cirque de renommée mondiale, spectacles musicaux, danse classique et contemporaine, jazz, musiques du monde et documentaires.
En savoir plus : www.telmondis.com
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
La danse classique occidentale entre dans la modernité du 20e siècle : Les Ballets russes et les Ballets suédois
Si le 19e siècle est celui du romantisme, l’entrée dans le nouveau siècle est synonyme de modernité ! Ce sera quelques décennies plus tard que lui sera attribué a posteriori un nom : « le néo-classique ».