NÔ SEX est une création en cours de David LLARI. NÔ SEX aborde la question des liens affectifs que l’Être humain peut entretenir avec les poupées robotisées dotées d’intelligence artificielle.

Les machines ont toujours eu la fonction de se substituer à l’Homme dans le traitement des tâches difficiles du quotidien.

Mais, aujourd’hui, elles peuvent le soulager dans ses carences affectives. Elles offrent la satisfaction immédiate d’une relation non contrariée, non négociée, réflexive, à la façon du miroir de la sorcière de Blanche-Neige. La solitude est comblée par la présence de cet autre moi prenant les apparences d’un(e) autre.

Sans s’en rendre compte, bercé par l’illusion d’une liberté dans les mondes virtuels, l’Homme s’enferme de plus en plus dans une solitude suicidaire pour la société. En effet, le renouvellement de notre espèce ne peut se concevoir qu’à travers la rencontre de l’autre, au risque de la différence.

L’écriture de NÔ SEX repose sur une collaboration avec des chercheurs en sociologie et nouvelles technologies.

Autodidacte, David LLARI fonde la Maison du Hip-hop en 2006, à Paris. En 2008, à Marseille, il crée sa compagnie, Sun of Shade, devenue BDPC. L’ipséité du danseur est au cœur de son approche artistique. Seuls comptent la singularité du danseur, le geste, et l’intention qui en est à l’origine. En 2016, il reçoit le Prix de la critique, lors du concours chorégraphique international de Hanovre.

Thomas BARBARISI est un artiste, danseur interprète, il se distingue dans sa discipline par sa singularité. Après une formation hip-hop auprès de David Llari, il s'applique à se nourrir d'autres influences. Le solo "SLAVE", chorégraphié par David Llari, remporte le prix de la critique au concours international d'Hanovre. Il évolue aujourd'hui dans BDPC où il développe une méthode où l'identité de l'interprète est au centre de la création.

JEAN GOMEZ
Réalisateur
 

Jean GOMEZ est auteur, réalisateur et monteur. Après son film, Sing Sing, il réalise des court-métrages, des documentaires ou encore des captations de spectacles comme le Festival Jazz des Cinqs Continents ou dans des salles comme le Zénith de Strasbourg. Il suit la compagnie dans son parcours pour raconter son histoire et explorer son univers avec des créations originales.

Le ballet de danse physique contemporaine a été créé en 2015 par l’auteur chorégraphe David LLARI.

La danse physique contemporaine est un langage qui repose sur l’intention derrière le geste. Le mouvement dansé, habité avec authenticité, s’émancipe de toutes formes de danses déjà existantes. Le danseur, dans sa pleine ipséité, peut alors servir les pièces de l’auteur.

Résultat d’une chorégraphie d’anticipation et de recherche, les chorégraphies du BDPC posent un regard singulier sur le monde et la société. Au-delà des scènes spécifiques à la danse, le BDPC se déploie sur des lieux comme l’espace public, les monuments, les musées ou les zones urbaines les moins habituées à recevoir des manifestations culturelles. Le BDPC a recruté ses danseurs à l’international : France, Angleterre, Allemagne, et Italie. La compagnie dispose de ses compositeurs, d’une équipe de techniciens audiovisuels, de son personnel administratif et d’un réseau de collaborateurs ponctuels, issus de diverses disciplines artistiques.