La Grande Rencontre avec William Forsythe (traduite en français)
2014
Chorégraphe(s) : Forsythe, William (United States) Soulier, Noé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Les grands entretiens avec des chorégraphes
Producteur vidéo : Théâtre National de Chaillot
La Grande Rencontre avec William Forsythe (traduite en français)
2014
Chorégraphe(s) : Forsythe, William (United States) Soulier, Noé (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Chaillot-Théâtre National de la Danse , Les grands entretiens avec des chorégraphes
Producteur vidéo : Théâtre National de Chaillot
La Grande Rencontre
Forsythe, William
Natif de New York, Forsythe fait ses classes en Floride aux côtés de Nolan Dingman et Christa Long, danse au Joffrey Ballet puis plus tard au Ballet de Stuttgart, où il est nommé chorégraphe résident en 1976. Au cours des sept années suivantes, il crée de nouvelles œuvres pour le Stuttgart Ensemble et les ballets de Munich, La Haye, Londres, Bâle, Berlin, Francfort, Paris, New York et San Francisco. En 1984, il commence un mandat de vingt ans à la tête du Ballet de Francfort, où il créé les œuvres Artifact (1984), Impressing the Czar (1988), Limb’s Theorem (1990), The Loss of Small Detail (1991), ALIE/NA(C)TION (1992), Eidos: Telos (1995), Endless House (1999), Kammer/Kammer (2000) et Decreation (2003).
Après la dissolution du Ballet de Francfort en 2004, Forsythe fonde un nouvel ensemble plus indépendant qu'il a dirigé de 2005 à 2015. Le nouvel ensemble signe les œuvres Three Atmospheric Studies (2005), You made me a monster (2005), Human Writes (2005), Heterotopia (2006), The Defenders (2007), Yes we can’t (2008/2010), I don’t believe in outer space (2008), The Returns (2009) et Sider (2011). Les créations les plus récentes de Forsythe ont été développées et interprétées exclusivement par la Forsythe Company tandis que ses œuvres antérieures figurent au premier rang du répertoire des principaux ballets internationaux, dont le Mariinsky Ballet, le New York City Ballet, le San Francisco Ballet, le Ballet national du Canada, le Semperoper Ballet de Dresden, le Ballet Royal d’Angleterre et le Ballet de l’Opéra de Paris.
Forsythe et ses ensembles sont lauréats de nombreux prix: New York Dance and Performance « Bessie » Award (1988, 1998, 2004, 2007) et London’s Laurence Olivier Award (1992, 1999, 2009). Forsythe s’est vu décerner le titre de Commandeur des Arts et Lettres par le gouvernement français (1999) et a reçu la décoration allemande « Distinguished Service Cross » (1997), le Wexner Prize (2002), le Lion d’Or de la Biennale de Venise (2010), le prix de l’American Dance Festival (1912) et la suédoise Carina Ari Medal (2014).
Forsythe a réalisé des commandes d’installations et de performances pour l’architecte et artiste Daniel Libeskind (Groningen, 1989), ARTANGEL (Londres, 1997), Creative Time (New York, 2005) et SKD – Staatliche Kunstsammlungen Dresden (2013, 2014). Parmi ces « objets chorégraphiques », comme Forsythe les appelle, on trouve entre autres White Bouncy Castle (1997), City of Abstracts (2000), The Fact of Matter (2009), Everywhere and Nowhere at tehe Same Time n°2 (2013) et Black Flags (2014).
Ses créations - films, performances et installations - ont été présentées dans de nombreux musées et expositions, notamment au Whitney Biennial (New York, 1997), le Festival d’Avignon (2005, 2011), au musée du Louvre (2006), à la Pinakothek der Moderne de Munich (2006), au 21_21 Design Sight in Tokyo (2007), au Wexner Center for the Arts (Columbus, 2009), au Tate Modern (Londres, 2009), à la Hayward Gallery, (Londres, 2010), au MoMA (New York 2010), à l’ICA Boston (2011) et à la Biennale de Venise (2005, 2009, 2012, 2014).
En collaboration avec des spécialistes des médias et des éducateurs, Forsythe a développé de nouvelles approches pour la documentation, la recherche et l'éducation dans le domaine de la danse. Son application « Technologies d'improvisation : outil pour l’œil analytique de la danse », développée en 1994 avec le ZKM / Zentrum für Kunst und Medientechnologie de Karlsruhe, est utilisée comme un outil d’enseignement au service des compagnies professionnelles, des conservatoires de danse, des universités, des programmes d'architecture de troisième cycle et de nombreux lycées à travers le monde. 2009 a été l'année du lancement de « Synchronous Objects » pour son ballet One Flat Thing, reproduced, partition digitale en ligne développée avec l'Ohio State University pour révéler les principes organisationnels de la chorégraphie et démontrer la possibilité de leur application à d'autres disciplines. « Synchronous Objects » a servi de projet-pilote pour « Motion Bank » de Forsythe, une plate-forme de recherche centrée sur la création et la recherche de partitions digitales en ligne en collaboration avec des chorégraphes invités.
En tant qu'éducateur, Forsythe est régulièrement invité pour des conférences et des ateliers de travail dans des universités et autres institutions culturelles. En 2002, Forsythe a été choisi pour élaborer le Mentorat Danse du Programme Rolex de Mentorat artistique. Forsythe est Membre honoraire du Laban Centre for Movement and Dance de Londres et Docteur honoris causa de la Juilliard School de New York. Forsythe est également Professeur de Danse et Conseiller Artistique à l'Institut chorégraphique de l’École de Danse Glorya Kaufman de l'Université de Californie du Sud.
Source : Site internet de William Forsythe
En savoir plus :
http://www.williamforsythe.com
Soulier, Noé
Né à Paris en 1987, Noé Soulier a étudié au CNSM de Paris, à l'École Nationale de Ballet du Canada, et à PARTS – Bruxelles. Il a obtenu un master en philosophie à l’Université de la Sorbonne (Paris IV) et participé au programme de résidence du Palais de Tokyo : Le Pavillon.
En 2010, il est lauréat du premier prix du concours Danse Élargie, organisé par le Théâtre de la Ville et le Musée de la Danse avec la pièce Petites perceptions où il amorce une recherche sur les modes d'appréhension du mouvement. Avec le solo Mouvement sur Mouvement (2013), il introduit un décalage entre le discours et les gestes afin de questionner la manière dont ils collaborent à l'élaboration du sens.
En 2014, il explore la syntaxe du vocabulaire de la danse classique pour en perturber la perception avec « Corps de ballet » créé pour le CCN – Ballet de Lorraine. Dans Movement Materials (2014) et Removing (2015), il poursuit les recherches initiées depuis Petites perceptions sur la perception et l'interprétation du mouvement.
En octobre 2016, il publie « Actions, mouvements et gestes », une proposition chorégraphique qui prend la forme d'un livre, dans la collection Carnets aux Éditions du Centre national de la danse.
En juillet 2020, il a pris la direction du Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC).
Source : CNDC d'Angers
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