Chers collègues et professeurs,

J’ai souhaité cette variation facile à mémoriser pour l’élève, tant sur le plan chorégraphique que musical.

Avec quelques emprunts balanchiniens pour induire une respiration et une liberté de la colonne vertébrale mais aussi la notion de lignes ou de regard directionnel.

Les accords puissants à l’ouverture donnent à l’élève la possibilité de s’affirmer avec de simples ports de bras et les pas marchés dans la partie adage l’invitent à prendre conscience de sa respiration dans le déploiement de son mouvement.

Chers professeurs,

En fonction des âges, des années de pratiques et du niveau de vos élèves, sentez-vous libre d’aménager cette variation.

Ainsi, le soubresaut du début peut être supprimé (laissant la place à un tendu plié avant la glissade jeté) ; le nombre de déboulés pour reprendre le thème initial est à votre appréciation et celle de votre élève.

Enfin, le tour en l’air à la fin peut se prendre directement après le jeté raccourci fini en quatrième, en développant directement la jambe devant pour piquer ramasser en cinquième position sur demi-pointes et permettre un temps conséquent de préparation avant le point final de la variation.

Souhaitant à chaque professeur et à chaque danseur bon courage pour ces travaux d’apprentissage, gardez toujours à l’esprit le plus important… la joie de danser !

Aurélia SCHAEFER

En travaillant en étroite collaboration avec Aurelia Schaefer, j'ai voulu donner une dimension narrative à la musique.

Ainsi le premier mouvement, marqué par des accords et une rythmique franche permet à l'élève de s'installer musicalement et de s'ancrer.

Le deuxième mouvement qui accompagne la batterie est un rappel à J.S. Bach où la rythmique s'intensifie par un ostinato dans la deuxième partie.

Le troisième mouvement Adage, plus romantique, doit donner la sensation des vagues en constant mouvement.

Le quatrième mouvement, valse enjouée, donne l'esprit du titre de la partition Envol.

Le retour au thème d'introduction nous fait revenir à un ancrage profond qui vient clôturer de façon solennelle le morceau.

Ainsi le morceau est traité à la façon d'un quadriptyque, qui a pour but de stimuler l'imagination de l'élève et mettre en relief son expressivité.

Sylvain SOURET

Aurélia Schaefer fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris auprès de Claire Motte et de Jacqueline Rayet. Elle obtient son premier prix en 1987 et rejoint le Ballet national de Nancy sous la direction de Patrick Dupond puis de Pierre Lacotte et interprète les rôles du répertoire néoclassique, romantique, et contemporain de la compagnie (G. Balanchine, J. Kylian, T. Malandain, J. Limon, P. Lacotte, R. Petit, J. Neumeier, A. Gades, P. Darde, etc.).

En 1994, elle rejoint le Ballet royal de Flandres (direction: R. Denvers) puis les Ballets de Monte-Carlo dirigés par Jean-Christophe Maillot qui créé sur elle le rôle-titre de Cendrillon. Outre les oeuvres du chorégraphe, elle enrichit son répertoire avec les pièces de W. Forsythe, K. Armitage, J. Godani, P. Lightfoot et S. Léon, Sidi Larbi Cherkaoui, Lucinda Childs...

Maîtresse de ballet du Ballet de l’Opéra national de Bordeaux, elle remonte les grands classiques du répertoire chorégraphiés par Charles Jude.

Diplômée du C.A, elle est l’auteur d’un mémoire de recherche pour la FDCA du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon sur « l’éclairage de la chorégraphie ». Actuellement professeur au Conservatoire à rayonnement régional du Grand-Avignon, elle enseigne aussi pour les danseurs du Ballet Preljocaj et de l’Opéra d’Avignon.

D’origine franco-espagnole, Sylvain Souret fait ses études musicales au Conservatoire à rayonnement régional d’Aix-en-Provence notamment dans la classe de Clara Kastler. Il y obtient un 1er prix de piano et un 1er prix de musique de chambre tous deux assortis d'une mention TB. Il obtient également un baccalauréat littéraire, un diplôme d’Etat de professeur de musique accompagnement piano discipline danse et poursuit l’étude de 5 langues étrangères qu'il parle couramment aujourd’hui. 

En parallèle de ses études de piano, il poursuit une formation de chant lyrique en cours privés avec Lise Arseguet Romeny. 

Passionné par le répertoire lyrique et chorégraphique, il se perfectionne dans le métier de chef de chant avec Sabine Vatin (Théâtre du Châtelet, Paris) et Denis Dubois (Opéra Bastille, Paris). Remarqué par Janine Reiss, il étudie avec elle le répertoire lyrique. En découlera différents engagements en qualité́ de chef de chant, dont à l’Opéra Théâtre d’Avignon, aux Chorégies d’Orange, au CNIPAL (Centre national d’insertion professionnel des artistes lyriques) de Marseille. Ses collaborations avec des chefs et artistes lyriques internationaux sont nombreuses (David Reiland, Alain Altinoglu, Cyril Diederich, Ileana Cotrubas, Michel Plasson, Gabriel Bacquier, Natalie Dessay, Angela Georghiu, entre autres). 

Il quitte la France en 2011 et poursuit une carrière internationale de concertiste dans différents festivals en France comme à l’étranger : Paphos Aphrodite Festival (Chypre), Aspendos International Opera Festival (Turquie). 

En tant que chef de chant, on peut citer des engagements dans les opéras nationaux d’Istanbul, Izmir, Antalya, Samsun (Turquie), au SemperOper Dresde, à l’Oper Leipzig, (Allemagne) ou encore à Pise (Italie). 

Pour la danse, il est assistant musical auprès de Monique Loudières pour la reprise de Giselle à l’Opéra du Grand Avignon. Accompagnateur des classes de maître de Kenneth Grève ou de Jean-Lucien Masso, il est régulièrement invité au Ballet Prejlocaj / CCN d'Aix-en-Provence. 

Il est pianiste accompagnateur au Conservatoire à rayonnement régional d’Avignon et pianiste chef de chant à l’Opéra Théâtre du Grand Avignon et pianiste chef de chant invité du festival lyrique Les Concerts au Coucher de Soleil à Oppède-le-Vieux. 

Directeur de la société de production La Huit depuis 1990, Gilles Le Mao a produit et réalisé, pour le compte de la Délégation Générale à la Création Artistique, plus de 300 déclinaisons des « Épreuves de Danse » depuis 1996.

Producteur délégué de quelque 400 programmes audiovisuels et cinématographiques à La Huit, il réalise également de grands entretiens sur des personnalités de l'ethnologie, de l'architecture, du paysage et de l'histoire de l'art avec le ministère de la Culture. Prix 2009 du coup de cœur Musique du Monde de l'Académie Charles Cros pour le film « Les tambours de Tokyo », il a produit une cinquantaine de concerts documentés sur le jazz, les musiques du monde et la musique classique depuis 1999.

Il est également membre de différentes commissions sélectives cinéma depuis 2009 au CNC et dans les régions Limousin, Normandie et Grand-Est. Depuis 1995, il travaille avec le Ministère de la Culture - Drac Ile de France en lycée et BTS section cinéma et production.

Numeridanse est une plateforme de consultation en ligne uniquement, le téléchargement des vidéos et musiques de variations sont donc impossibles. 

Vous retrouverez toutes les informations dont vous avez besoin sur la page dédiée du site du ministère de la culture : culture.gouv.fr