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Coquilles : teaser

Coquilles : teaser

Coquilles

S’adresser aux très petits, dès un an, sans rien sacrifier de sa singularité esthétique : c’est le challenge lancé aux chorégraphes depuis 2022 par Le Gymnase CDCN et le réseau professionnel danse et jeunesse LOOP, dans le cadre du programme les mouvements minuscules. Amala Dianor relève brillamment le défi avec un duo réunissant une interprète issue du contemporain et un autre formé au sein de la culture hip-hop, sur une musique faisant entendre des chants de griots sénégalais. Pour sa première création jeune public, celui qui depuis vingt ans mixe avec virtuosité les styles et les formes a choisi de « troubler les contrastes ». Confrontés l’un à l’autre, dans leurs différences comme dans leur commune sensibilité, les corps s’affranchissent progressivement de leurs automatismes et de leurs modèles. Tandis que les gestes se libèrent, les singularités de chacun s’additionnent, jusqu’à composer un duo original qui puise en lui-même son propre rythme, en communion avec son auditoire.

Source : programme du CND

Coquilles

Dianor, Amala

Autodidacte  au brillant parcours de danseur hip hop, Amala Dianor intègre en 2000  l’école supérieure du Centre National de Danse Contemporaine d’Angers.  Dès 2002 et pendant dix ans, il travaille comme interprète pour des  chorégraphes de renom aux univers variés (Régis Obadia, Farid Berki,  Abou Lagraa, Georges Momboye, Françoise et Dominique Dupuy, Hafiz Dhaou  et Aicha M’Barek, Emanuel Gat…). En 2011, il remporte deux prix au  concours Reconnaissance pour sa première chorégraphie, intitulée Crossroad etcrée sa compagnie en 2012.


Le chorégraphe est très vite identifié dans le monde de la danse pour  la singularité de son écriture élégante et organique qui s’inscrit dans  une recherche formelle sur le mouvement, à la croisée des styles.  Glissant dʼune grammaire à l’autre avec virtuosité (hip hop,  néo-classique, contemporain, afro-contemporaine…), il dépouille les  techniques chorégraphiques de leurs dimensions spectaculaires pour ne  conserver que les mouvements bruts. Grâce à ce processus de  déconstruction, il permet aux interprètes d’expérimenter de nouvelles  voies gestuelles. Attiré par la rencontre et le dialogue entre les  êtres, il déploie une danse-fusion qui hybride les formes et ouvre une  poétique de l’altérité.Depuis 2014, il travaille avec la complicité du  compositeur électro-soul Awir Léon qui crée les musiques originales de  ses spectacles. Il s’associe ponctuellement avec des  chorégraphes (Mickael Le Mer, Pierre Bolo et Annabelle Loiseau, Johanna  Faye, BBoy Junior, Mathias Rassin…), des musiciens (Awir Léon, Koki  Nakano, Héloïse Gaillard, Steve Eton, Eric Aldéa et Yvan Chiossone), un  écrivain (Denis Lachaud), un calligraphe (Julien Breton), des  plasticiens (Grégoire Korganow, Olivier Gilquin et Constance Joliff,  Clément Débras...).


Invité en création au Centre National de la Danse ou à Suresnes Cités  danse, puis artiste associé au Théâtre Louis Aragon à  Tremblay-en-France (2014-2016) et au CDCN Pôle-Sud de Strasbourg  (2016-2019), il est également associé au Centquatre à Paris (2016-2018)  puis soutenu par le Théâtre de la Ville de Paris (depuis 2018) et  artiste associé à la Maison de la Danse de Lyon-Pôle européen de  création (2019-2021), aux Quinconces-l’Espal, scène nationale le Mans  ainsi qu’à Touka Danses, CDCN Guyane (2021-2024) et au Théâtre de Macon  scène nationale (2022-2024). Kaplan I Cie Amala Dianor reçoit le soutien  de la Fondation BNP Paribas depuis 2020. Elle compte aujourd’hui  dix-huit pièces à son répertoire et diffuse en moyenne 80 dates par an  en France et dans le Monde, avec le soutien d’Institutions comme  l’Institut Français ou l’ONDA...


Parmi ses pièces, Amala Dianor interprète notamment son solo Man Rec (‘Moi seulement’ en wolof en 2014), le duo Extension (2014) avec la star du break BBoy Junior ou le trio Quelque-part au Milieu de l’infini (2016). En 2019, il signe sa première grande forme pour neuf danseurs auxquels il transmet sa gestuelle métissée, intitulée The Falling Stardust et actuellement encore en tournée. En 2021, il crée deux nouvelles pièces courtes : le trio Point Zéro  qu’il interprète avec ses amis danseurs Johanna Faye (co-directrice de  F.A.I.R.E, CCN de Rennes), et Mathias Rassin (multiple champion du monde  de top rock) ; et le solo Wo-Man avec lequel il prolonge au féminin l’écriture de son propre solo Man Rec.  En 2021, à la recherche de nouveaux publics connectés, il s’associe au  plasticien Grégoire Korganow et invente une série de courts-métrages de  création intitulée CinéDanse dont le premier opus, intitulé Nioun Rec,  est diffusé sur culturebox.fr dans le cadre de Monuments en mouvement  et sélectionné parmi les films de danse du catalogue de la Villa  Albertine aux Etats-Unis.

En 2022, Amala Dianor figure parmi les quatre chorégraphes européens élus par le réseau Big Pulse Dance Alliance (Europe créative). La même année, Amala Dianor choisit de répondre à une commande des Via Katlehong pour huit performers sud-africains qui sera créée au festival d’Avignon 2022.

Amala Dianor s’engage parallèlement pour la transmission et la  formation : il accompagne volontiers la diffusion de ses pièces par  l’organisation d’ateliers avec des danseurs amateurs ou de masterclass  avec des danseurs professionnels. Il mène de nombreux projets avec de  danseurs pré-professionnels en France, comme dernièrement en 2020 pour  la commande Urgence, une pièce transverse théâtre-danse qui  voit le jour à la Biennale de la danse 2021. Dans cette même démarche,  il entreprend aussi depuis 2019 un projet de coopération en faveur de  l’émergence en Afrique de l’Ouest avec la création Siguifin dont  la Première a lieu au Festival Suresnes Cités Danse 2022. Il s’agit  d’une création collective avec les chorégraphes Ladji Koné, Alioune  Diagne et Naomi Fall, pour neuf danseurs du Burkina-Faso, du Sénégal et  du Mali.

Amala Dianor reçoit la Médaille de Chevalier des Arts et des Lettres en 2019.


Source : Site de la Compagnie Amala Dianor

En savoir plus : amaladianor.com

Camille Graule,

Coquilles

Direction artistique / Conception : Amala Dianor

Assistance à la chorégraphie : Alexandre Galopin

Interprétation : Lucie Benhalima Dubois, Brian Kpabja, Milane Cathala-Di Fabrizio, Estanis Radureau, Chloé Wanner (duo en alternance)

Lumières : Nicolas Tallec

Costumes : Camille Pénager

Autres collaborations : Avec la voix de : Michael Nana

Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production : Le Gymnase CDCN Roubaix –Hauts‑de‑France dans le cadre du projet de commande chorégraphique Les mouvements minuscules. Coproduction : Fonds LOOP - réseau professionnel danse et jeunesse, Cndc - Angers, Le Théâtre - Scène nationale de Mâcon, La Manufacture CDCN Nouvelle Aquitaine Bordeaux-La Rochelle, Escales Danses - Réseau conventionné danse en territoire, CND Centre national de la danse, Les Rencontres Chorégraphiques Internationales de Seine Saint-Denis, L’ échangeur ‑ CDCN Hauts‑de‑France, Opéra de Limoges, Académie de l’Opéra national de Paris, Chaillot – Théâtre national de la Danse. Soutien : Fonds Génération Belle Saison

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