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Combat de Carnaval et Carême / Batailles [transmission 2024]

Combat de Carnaval et Carême / Batailles [transmission 2024]

Combat de Carnaval et Carême / Batailles [transmission 2024]

Extrait remonté par le groupe À l’abordage, coordinatrice Anne Lucas, dans le cadre de Danse en amateur et répertoire (2023/2024). 

Transmission par Olivia Grandville, chorégraphe, Sylvain Riéjou, interprète de la création originale.

Présenté le 15 juin 2024, Le Manège de Reims.

L’œuvre à la création

Combat de Carnaval et Carême

Création le 18 janvier 2016 au Lieu Unique, Centre de culture contemporaine de Nantes

Chorégraphie : Olivia Grandville

Pièce pour dix interprètes : Bryan Campbell, Konan Dayot, Tatiana Julien, Gaspard Guilbert, Maximin Marchand (chant), Aurélie Mazzeo, Martina Musilova, Sylvain Riéjou, Asha Thomas, Lise Vermot 

Musique : Antonio Vivaldi, Robert Hood 

Durée originale : 1h20

Le groupe

À l’abordage (Rennes, Bretagne)

Depuis 2017, À l’abordage, installé à Rennes et accueilli dans les locaux de Réservoir danse, s’est constitué d’adultes amateurs qui partagent, une fois par semaine, le processus
de création d’artistes invité·e·s et la découverte d’univers chorégraphiques différents.
Curieux d’expériences artistiques (démarches, écritures, parcours, spectacles...), ce groupe de douze personnes a émis le désir de traverser un processus de création et de travailler avec un·e chorégraphe sur une temporalité plus longue. C’est ainsi qu’ils ont rassemblé leurs attentes autour d’un extrait de l’œuvre d’Olivia Grandville Combat de Carnaval et Carême déjà rebaptisé Batailles pour une version réduite. 

Le projet 

À son origine, en 2016, Combat de Carnaval et Carême d’une durée de 50 minutes faisait référence au tableau éponyme de Bruegel l’Ancien qui offre un large corpus de postures. L’inspiration iconographique permettait déjà de creuser les relations entre art pictural et danse dans le cadre du volet d’actions culturelles. Par ailleurs, le groupe souhaitait aborder un processus de création particulier à l’œuvre dans cette pièce puisque chaque interprète y recevait sa partition de gestes et ses consignes en direct par oreillettes. Cette forme d’improvisation inédite a dicté la volonté du groupe, dirigé pour la circonstance par Sylvain Riéjou, interprète de la création originale. Condensée sur une durée de 15 minutes, la pièce reste ainsi fidèle à certaines intentions de départ tout en s’adaptant aux qualités spécifiques des 12 amateur·rices. 

Grandville, Olivia

Formée à l’Opéra de Paris (elle y danse de 1981 à 1988), Olivia Grandville s’oriente très vite vers la danse contemporaine. Entre 1983 et 1988, elle a l’opportunité de traverser, outre le répertoire classique, des œuvres de Balanchine, Limon, Cunningham, de participer aux créations de Alvin Ailey, Karole Armitage, Maguy Marin, Dominique Bagouet, Bob Wilson... Elle quitte cette maison – faute de pouvoir la changer de l’intérieur - pour rejoindre la compagnie de Dominique Bagouet (1988). Pendant quatre ans, elle s’imprègne de son écriture virtuose, précise et teintée d’humour. Puis à la mort du chorégraphe en 1992, elle co-fonde, avec plusieurs interprètes de la compagnie, Les Carnets Bagouet qui s’est donné pour but de conserver et transmettre l’héritage de ce chorégraphe.

Déjà chez Bagouet, la danseuse amorçait ses premiers projets de chorégraphe ; elle s’y consacrera ensuite tout au long de sa carrière. Difficile de résumer en quelques mots la direction de cette artiste guidée par diverses expérimentations, son esthétique a quelque chose d’insaisissable, d’inclassable. Elle ose mêler les disciplines ou encore s’attaquer à des sujets denses et complexes, parfois clivants, comme le lettrisme et Isidore Isou dans Le Cabaret discrépant en 2011, l’écriture complexe des Ryoanji de John Cage qu’elle met en danse en 2012 ou l’hommage qu’elle rend à la culture amérindienne à travers À l’Ouest en 2018.

Aussi habituée aux soli, à l’instar du Grand jeu dialogue avec le cinéma de John Cassavetes - qu’aux pièces pour de grands groupes – comme Foules en 2015, qui mobilisait une centaine d’amateurs - elle tisse toujours des liens étroits entre texte et chorégraphie. Plusieurs de ses spectacles ont une relation directe avec la littérature : L’Invité mystère (2014), mis en scène à partir d’un texte de Grégoire Bouillier, Toute ressemblance ou similitude (2015) basé sur un texte d’Aurore Jacob ou La guerre des pauvres (2021), adapté du roman d’Éric Vuillard. La parole fait aussi souvent irruption, la preuve avec Klein (2020), basée sur la conférence Le dépassement de la problématique de l’art, d’Yves Klein ou Débandade (2021), qui livre les récits de sept jeunes hommes pour exprimer leur rapport à la masculinité.

À partir de 2011, Olivia Grandville est installée à Nantes, elle devient artiste associée du lieu unique, scène nationale, de 2017 à 2022. Elle y développe des dispositifs à danser comme le Koréoké (karaoké chorégraphique) et le principe de théâtre d’opérations chorégraphiques (Le Dance-Park en 2019, en collaboration avec Yves Godin). À ce moment, elle mène des projets de grande ampleur, notamment Jour de colère (2019), pour vingt-et-un interprètes du Ballet de Lorraine et débute une recherche autour des utopies, à l’occasion du cinquantième anniversaire de Woodstock, avec un groupe d’étudiants qui deviendra ensuite la création Nous vaincrons les maléfices (2020). Ce projet est le point de départ de la réflexion autour de Débandade. En 2022, elle prend la direction du CCN de La Rochelle. La chorégraphe compte y insuffler son goût pour le polymorphisme de la danse, à l’image de son parcours.

Ducros, Romu

La Production Rémoise – Romu DUCROS

La passion de la photographie est une histoire familiale pour Romuald DUCROS. Il s’y est familiarisé très jeune en observant son père membre du Club Photo de Bièvre (créé par André Face) pour ensuite devenir bien plus tard une passion-métier. 

En 2011, Romuald créé la Production Rémoise qui se spécialise dans la réalisation de films et dans la photographie. Il se démarque par son approche artistique et créative en faisant de chaque production un objet unique. 

Ses productions naviguent entre captation vidéo de spectacles dans le secteur de la danse, le théâtre, l’opéra et la musique contemporaine mais aussi la création de films sur des sujets sensibles de la vie sociale ou encore sur les artisans qui font la richesse de nos territoires. 

En tant qu’artiste auteur,  Romuald a intégré la Leica Akadémie France et travaille en parallèle à la mise en place de projets artistiques et d’expositions.

https://www.laproductionremoise.fr/

Combat de Carnaval et Carême / Batailles [transmission 2024]

Chorégraphie : Olivia Grandville

Interprétation : Isabelle Catherine-Oger, Hervé Catherine-Oger, Jonathan Delhumeau, Marie-Laure Gossin, Victoria Gravelat, Camille Kerzerho, Marie-Annick Marion, Carole Mariotti, Dominique Ridard, Pierrick Robin, Alain Simon

Musique additionnelle : Antonio Vivaldi, Robert Hood

Durée : 15 minutes

Danse en amateur et répertoire

Danse en amateur et répertoire est un programme d’accompagnement de la  pratique amateur au-delà du cours de danse et de la phase  d’apprentissage technique. Destiné à des groupes de danseurs amateurs,  il ouvre un espace de partage pour ceux qui désirent approfondir une  pratique et une connaissance de la danse en relation avec son histoire.


Laurent Barré
Responsable du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
Anne-Christine Waibel
Assistante du service Recherche et Répertoires chorégraphiques
+33 (0)1 41 83 43 96 
danse-amateur-repertoire@cnd.fr


Source : CN D

En savoir plus : https://www.cnd.fr/fr/page/323-danse-en-amateur-et-repertoire-programme-d-aide

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