Classique - Épreuves de danse 2022 - Variation n°7 - Fin de 3ème cycle diplômant (D.E.C.), fille 2ème option
2021 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles
Chorégraphe(s) : Bertaud, Sébastien (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Epreuves de danse - Archives danse classique
Producteur vidéo : La Huit
Classique - Épreuves de danse 2022 - Variation n°7 - Fin de 3ème cycle diplômant (D.E.C.), fille 2ème option
2021 - Réalisateur-rice : Le Mao, Gilles
Chorégraphe(s) : Bertaud, Sébastien (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Ministère de la Culture , Epreuves de danse - Archives danse classique
Producteur vidéo : La Huit
Variation n° 7 - Fin du 3ème cycle danseur à vocation de pratique diplômante (DEC), EAT
La variation est un extrait de la pièce Renaissance, crée en juin 2017 à l’Opéra Garnier, lors du spectacle Bertaud / Bouché / Paul / Valastro, carte blanche à quatre danseurs/chorégraphes de l’Opéra national de Paris.
Précisions pédagogiques :
Deux préparations : bras gauche puis bras droit, articuler bien les bras, baisser épaules, engager le haut du corps avec générosité.
Dégagé de la jambe gauche au sol, bien marquer la position, relevé en 5ᵉ de face puis détourné, passé derrière (en passant le pied haut dessus du genou) et grande préparation.
Tombé pas de bourrée, glissade, un saut de chat Balanchine, deux marches, un piqué arabesque, pas de bourrée en remontant, un entrelacé, un pas de bourrée en remontant, un saut en tournant à la seconde, détourné en 5ᵉ rapide et relevé de côté sur deux pointes (très vif et piquant) puis remonter se placer en articulant bien les bras et en ayant conscience du dos ainsi que du port de tête.
Tombé par de bourrée (bras en bas) en présentant bien les pieds en dehors.
Pas de bourrée dessus / dessous ; dessous / dessus (bien croiser et en dehors).
Deux jetés, piqué, avec les épaules bien basses, en déplaçant et en soignant la préparation du bas de jambe, avec un jeu sur le rythme (le jeté rapide et rester une seconde en équilibre sur le piqué).
2 fois : dégagé, et relevé en 5ᵉ, comme une « surprise ».
2 passés devant derrière le pied, avec le haut du corps très souple, une articulation du dos, des coudes et un léger écho de la tête.
Un détourné bras en couronne, courir se placer en diagonale. Cette dernière phrase musicale est en 10 temps (non en huit comme les autres), le plié de l’entrechat 4 qui suit est sur le dixième temps.
Puis coupé derrière du pied droit, et trois petits jetés derrière (bien en dehors des genoux).
Coupé arabesque trois fois, avec une progression dans l’amplitude et l’engagement du corps.
Posé détourné en avançant et tenir une seconde la position. Passé, détourné par l’arrière, et enchaîner directement avec le plié en 5ᵉ pour avoir le temps en bas, sur le 1, à l’arrivée de l’entrechat 4.
Idem à gauche, puis enchaîner un pas de bourrée en 5ᵉ avec une intention généreuse dans l’ouverture des bras vers l’avant et préparation pour le manège bien sur les accents musicaux.
Manège : Deux fois : deux temps de valse (en développant les pieds au sol légèrement en 4ᵉ) et 3 piqués les bras à la seconde. Puis 5 valses pour se placer pour la dernière diagonale (coupé préparation relevé en 5ᵉ en piétinant très vite et avec beaucoup d’intention dans le haut du corps).
Diagonale de fin : 6 piqués simples (les épaules bien basses et le pied bien haut derrière le genou. 3 déboulés, un petit saut en tournant en couronne, un relevé arabesque, un passé couronne de face, un passé vers la position finale à genoux avec beaucoup d’engagement dans le haut du corps. Garder 3 temps la position. Se relever, une révérence et sortir en courant.
Dans cette variation, on cherchera à mettre en avant le sens du mouvement, avec une grande attention sur la musicalité, tout en soignant particulièrement le travail du bas de jambe avec le haut du corps très engagé et articulé. L’humeur générale de la variation est joyeuse. Sébastien BERTAUD
Renaissance, d’une durée de 27 mn, est l’œuvre de Sébastien Bertaud, chorégraphe et danseur de l’Opéra, qui dévoila lors de cette soirée une création originale, mettant en scène les étoiles et le corps de ballet de l’Opéra de Paris sur le Concerto pour violon n° 2 de Mendelssohn.
Il a choisi Olivier Rousteing, directeur artistique de la maison Balmain, pour dessiner l’ensemble des costumes, célébrant ainsi la relation privilégiée entre mode et danse et perpétuant une longue tradition de collaborations entre l’Opéra et les plus grands créateurs.
À travers Renaissance, Sébastien Bertaud rend hommage au raffinement de l’École de danse française, de Louis XIV à nos jours, de Versailles à l’Opéra Garnier, en l’associant au style opulent et résolument actuel d’Olivier Rousteing pour Balmain.
Les deux artistes apportent un regard générationnel et bousculent les codes de la danse classique. Ils rendent ainsi un hommage à la danse classique et au Ballet de l’Opéra national de Paris.
« Pour moi, créer en danse classique aujourd’hui c’est faire vivre un héritage culturel. Mon ambition : amener de nouveaux publics vers le ballet, et l’inscrire dans notre époque », explique Sébastien Bertaud.
La collaboration met en avant le savoir-faire unique de la maison Balmain en reprenant des éléments chers au directeur artistique. Elle constitue également un exemple d’échange artistique fructueux entre les ateliers de l’Opéra de Paris et le studio de création de la maison française, où la créativité d’Olivier Rousteing est transposée aux spécificités des costumes de scène.
« Je suis particulièrement honoré de pouvoir collaborer avec l’Opéra, cette institution qui représente pour moi l’excellence à la française, faisant rayonner la culture dans le monde entier. J’ai toujours été passionné par l’univers du classique et de la danse, en particulier l’icône Rudolf Noureev. Ce projet a été une occasion unique d’échanger avec les ateliers de l’Opéra, des artisans au savoir faire hors pair pour qui il n’y a jamais d’impossible », commente Olivier Rousteing, directeur artistique de la maison Balmain.
Renaissance est un ballet classique d’aujourd’hui. La gestuelle développée, tout en s’appuyant sur les éléments fondamentaux de la danse classique académique, prend en compte un sens du mouvement apporté par les chorégraphes contemporains du XXème siècle à nos jours.
Aussi, le travail des jambes privilégiera la précision et la rapidité dans les points d’appuis, et le travail du haut du corps s’orientera vers l’expression artistique, la recherche d’une certaine forme de fluidité, dans l’optique plus contemporaine de la danse classique.
À propos de la maison Balmain
Dès sa création par Pierre Balmain en 1945, Balmain se distingue par un style unique extrêmement féminin et opulent, contrastant avec les silhouettes de l’époque, signature qui fait rapidement de la maison l’une des favorites de l’élite en Europe et à Hollywood. Après la mort de Pierre Balmain en 1982, la maison a connu la succession de designers de renom, qui, chacun à leur façon, ont réinterprété l’héritage Balmain. Quand le directeur créatif Olivier Rousteing, alors âgé de 25 ans, se voit confié la direction du studio, il devient le plus jeune talent jamais nommé à la tête de la maison historique de couture parisienne. Depuis sa toute première collection, Olivier Rousteing construit à partir de l’histoire de la maison tout en reflétant la façon dont sa génération vit et s’habille.
Bertaud, Sébastien
Sébastien BERTAUD est né à Bordeaux en 1982, il commence la danse à l’âge de 6 ans. En 1997 après un an au CNSMDP, il intègre l’école de danse du Ballet de l’Opéra de Paris, et en sort trois ans plus tard premier de sa promotion, après avoir été choisi par Maurice Béjart et John Neumeier pour interpréter les premiers rôles de leurs ballets dans le cadre des spectacles de l’école à l’Opéra Garnier. Il intègre le Ballet de l’Opéra de Paris en septembre 2000. Aujourd’hui Sujet, il a dansé dans toutes les grandes productions classiques de Rudolf Noureev (le Lac des Cygnes, Casse-noisette, la Belle au bois dormant, Raymonda, la Bayadère, Roméo et Juliette) ainsi que dans les œuvres de George Balanchine (4 Tempéraments, Agon, Rubis, Diamants), Jérôme Robbins (En Sol, The Concert), John Neumeier (Sylvia, Le Songe d’une nuit d’été, La Dame aux camélias, Le Chant de la terre, Spring & Fall, Yondering), Alexei Ratmansky (Psyché) et Benjamin Millepied (Amovéo, Triade).
Remarqué par les chorégraphes contemporains invités à l’Opéra, il a notamment travaillé avec Pina Bausch (Orphée et Eurydice, le Sacre du Printemps), Sacha Waltz (Roméo et Juliette), Angelin Preljocaj (Le Parc, Siddhartha), Robin Orlin (Allegro,moderato, penseroso), William Forsythe (Pas/Part, The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata), Wayne McGregor (Tree of Codes).
Parallèlement à sa carrière de danseur, il a obtenu le master « Arts et Politique de Sciences Po Paris », ainsi que le diplôme d’État de professeur de danse au Centre national de la danse (CND).
En 2016, après plusieurs chorégraphies remarquées lors des soirées « Danseurs/Chorégraphes » il est sélectionné pour participer à l’Académie chorégraphique de l’Opéra de Paris, sous la direction artistique de William Forsythe. Dans ce cadre, il crée Esquisse pour les élèves du Conservatoire national supérieur de danse et de musique de Paris (CNSMDP), et collabore avec des artistes d’univers différents comme Laetitia Casta, Ange Leccia, Haider Ackermann, et Yiquing Yin à l’occasion de La Rumeur des naufrages, une exposition chorégraphique organisée par le Palais de Tokyo à l’Opéra Garnier.
À l’issue de cette résidence de création William Forsythe le choisit comme assistant chorégraphe pour la reprise d’Approximate Sonata à l’Opéra de Paris et au Ballet des Flandres.
L’Opéra de Paris lui commande sa première création pour la compagnie : Renaissance, sur le Concerto pour violon n° 2 de Mendelssohn, avec des costumes signés par Olivier Rousteing pour Balmain. Une création unanimement saluée par le public et la critique qui voient en Sébastien Bertaud un nouveau talent de la chorégraphie en danse classique en France.
En janvier 2019, la Villa Médicis – Académie de France à Rome l’invite à présenter son travail de chorégraphe dans le cadre d’une soirée carte blanche, appelée « Anatomie de la création ». En mars 2019, il crée Nuit blanche, pour Eléonora Abbagnato, Friedemann Vogel et les danseurs du ballet de l’Opéra de Rome, sur le Concerto pour piano et orchestre de Philip Glass, avec une création costumes qu’il confie à Maria Grazia Chiuri, directrice artistique de la haute couture de la Maison Dior.
En juillet 2019, le Festival Origen lui commande sa première soirée complète : « Utopia », sur l’album éléctro « Singularity » de Jon Hopkins, avec une création costumes signée Maria Grazia Chiuri pour la Maison Dior.
Mendelssohn-Batholdy, Félix
Félix MENDELSSOHN-BARTHOLDY (1809-1847) est né à Hambourg en 1809. Contemporain de Liszt, Wagner et Berlioz, il laisse une œuvre très féconde. Sa notoriété repose sur des œuvres comme Le Songe d’une nuit d’été, le Concerto pour violon en mi mineur, les Octuor à cordes, les oratorios Paulus et Elias, les symphonies Italienne et Ecossaise.
Il a participé à la redécouverte de la musique baroque et surtout de Jean-Sébastien Bach et Georges-Frédéric Haendel. Il a à cœur de renouveler l’art du contrepoint, ce qui lui vaut parfois d’être considéré comme le « classique des romantiques ».
La variation est montée sur le premier mouvement du Concerto pour violon n° 2 en mi mineur avec les arrangements de Gaëlle Sadaune. Celui-ci est esquissé en 1838, achevé en 1844 et figure comme une œuvre de première importance dans le répertoire pour violon de la musique romantique allemande du XIXème siècle.
La manière dont Mendelssohn renonce à la traditionnelle exposition orchestrale en faisant commencer le concerto par le soliste est nouvelle à cette époque.
Sadaune, Gaëlle
Née en 1980. Elle fait ses premières apparitions sur scène dès 1991 auprès du pianiste-concertiste Daniel Gourdon qui l’associe durant neuf ans à ses récitals.
Parallèlement, elle poursuit ses études musicales au CRD d’Aulnay-sous-Bois puis au CRR d’Aubervilliers-La Courneuve où elle obtient tous ses diplômes.
Elle remporte le prix Yolande Couture lors du concours Léopold Bellan en 1998. En 1999, elle devient pianiste-accompagnatrice des classes de danse du conservatoire d’Aubervilliers-La Courneuve.
En 2002, elle travaille avec le concertiste et compositeur Stéphane Blet. L’École Normale de Musique de Paris Alfred Cortot, lui propose en 2005 un poste de pianiste-accompagnatrice des classes de violon, avant d’être engagée en 2011 à l’École de danse de l’Opéra national de Paris.
Tout en se produisant sur la scène de l’Opéra Garnier lors des démonstrations de l’École, elle travaille également dans différents stages ainsi qu’avec la compagnie Alvin Ailey et le Ballet Preljocaj
Le Mao, Gilles
Directeur de la société de production La Huit depuis 1990, Gilles Le Mao a produit et réalisé, pour le compte de la Délégation Générale à la Création Artistique, plus de 300 déclinaisons des « Épreuves de Danse » depuis 1996.
Producteur délégué de quelque 400 programmes audiovisuels et cinématographiques à La Huit, il réalise également de grands entretiens sur des personnalités de l'ethnologie, de l'architecture, du paysage et de l'histoire de l'art avec le ministère de la Culture. Prix 2009 du coup de cœur Musique du Monde de l'Académie Charles Cros pour le film « Les tambours de Tokyo », il a produit une cinquantaine de concerts documentés sur le jazz, les musiques du monde et la musique classique depuis 1999.
Il est également membre de différentes commissions sélectives cinéma depuis 2009 au CNC et dans les régions Limousin, Normandie et Grand-Est. Depuis 1995, il travaille avec le Ministère de la Culture - Drac Ile de France en lycée et BTS section cinéma et production.
La Huit Production
La Huit Production, est une société de production de films et de programmes pour la télévision localisée à PARIS.
Source : www.lahuit.com
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