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Observing the movements of others may generate proprioceptive, kinaesthetic experiences. Noé Soulier sought to explore that aspect of motion perception by working using movements determined by practical goals: hitting, avoiding, reaching, etc. Unlike movements determined geometrically or mechanically, dancers share a vocabulary of gestures with the audience. We seldom think of forming a line with our leg or dropping the weight of our arm, while most of our daily movements are driven by practical goals: to reach a certain place, take hold of an object, avoid a piece of furniture, etc. By relying on a shared vocabulary we can emphasise kinaesthetic resonance and empathy.
“Whether seen on stage, within the walls of a contemporary art foundation or inside a kitchen garden (of the King), Noé Soulier’s gesture approach is always puzzling. After studying in the Conservatoire de Paris, the National Ballet of Canada and finally in P.A.R.T.S. Brussels, Soulier questions “our perception and interpretation of gestures using multiple devices”. Choreography, performance or test, everything makes sense for this movement archaeologist. A believer of discrepancy used as a major art, this choreographer – who won the first prize of Danse Élargie competition in 2010 – impresses his signature without ever forcing it through. When he discusses this creation for six performers Soulier mentions the observation of the movements of others, “a vocabulary of gestures which dancers share with the audience”. It is therefore a matter of working on sequences of movements made of preparations for other movements… “which never occur”. This continuous ellipse makes the dancer’s intentions become visible since it affects the gestures that come before the achievement of the absent goal.” We can guess Soulier’s intention in between intellectual construction and shared joy. To which another source of inspiration, Brazilian Jiu-Jitsu, is added. “We are working on actions directed towards the body of the other by relying on such martial art”. There Soulier plays with the various visual density levels using sudden contrasts or gradual development. Forever searching, his dance questions our certainties”.
Philippe Noisette – excerpt from the programme of the Festival d'Automne à Paris
Updating: January 2016
Soulier, Noé
Born in Paris in 1987, Noé Soulier studied at the National Ballet School of Canada and PARTS in Brussels. He received a master degree in philosophy at La Sorbonne University (Paris IV) and took part in Palais de Tokyo’s residency program: Le Pavillon.
In 2010, he won the first prize of the competition Danse Élargie, organized by Le Théâtre de la Ville in Paris and Le Musée de la Danse with the trio « Little Perceptions » in which he started an ongoing research on ways of defining movement. With the solo « Movement on Movement » (2013), he dissociates gestures from speech to question how they collaborate to create meaning.
In 2014, he explored the syntax of ballet vocabulary with « Corps de ballet » for the CCN – Ballet de Lorraine. In « Movement Materials » (2014) and « Removing » (2015), he develops further the research initiated with Little perceptions on the perception and interpretation of movement.
In October 2016, he publishes « Actions, mouvements et gestes », a choreographic research that takes the form of a book, with the press of the Centre national de la danse.
In July 2020, he has taken over the direction of the Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC).
Source: CNDC Angers
CNDC - Angers
Le Centre national de danse contemporaine – CNDC – a été créé en 1978 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Ville d’Angers. Il faisait suite au B.T.C. Ballet théâtre contemporain dirigé par Françoise Adret et Jacques-Albert Cartier, transféré à Nancy. Conçu comme école de chorégraphes et le siège d’une compagnie permanente, il est dirigé par Alwin Nikolais pendant trois ans.
Lorsque Viola Farber lui succède en 1981, l’école se spécialise dans la formation de danseurs. Viola Farber constitue une nouvelle compagnie et inaugure un programme de formation pédagogique.
En avril 1984, la direction du CNDC est confiée à Michel Reilhac. Le centre forme toujours des danseurs interprètes et des professeurs. Il n’abrite plus de compagnie permanente mais sert de plateforme de production grâce à des résidences. Sont alors présentes de grandes compagnies de renommée internationale (en résidence pour deux à trois mois) et des compagnies plus jeunes (dans le cadre des « Quartiers d’été »). C’est ainsi que Merce Cunningham et sa compagnie inaugurent le grand studio Bodinier et que se succèdent des personnalités telles que Régine Chopinot, Maguy Marin, Odile Duboc, Dominique Bagouet, Mathilde Monnier et Jean-François Duroure, Edouard Lock, Hervé Robbe, Philippe Decouflé, Catherine Diverrès et Bernardo Montet, Daniel Larrieu, Trisha Brown, Wim Vandekeybus…
En avril 1988 la nouvelle directrice, Nadia Croquet, continue de développer une politique visant à soutenir la création, avec une ouverture plus spécifique sur l’Europe. En janvier 1993, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont nommés directeurs artistiques du CNDC alors labellisé CNDC l’Esquisse.
Le CNDC, devenu centre chorégraphique national (CCN) dans les années 1990, renforce sa mission de pôle chorégraphique grâce à la production de spectacles et à son rôle de conseiller artistique tout en poursuivant la formation. Parallèlement, de 1986 à 2006, il travaille avec le Nouveau Théâtre d’Angers, centre dramatique national, pour proposer une programmation de spectacles chorégraphiques, accroissant ainsi l’audience et la lisibilité de la danse auprès des publics en multipliant les regards sur la création contemporaine.
En février 2004, le CNDC est placé sous la direction de la chorégraphe Emmanuelle Huynh, il entend alors perpétuer la tradition de l’expérimental propre à la danse contemporaine et proposer une école en lien avec les dynamiques de la création contemporaine. A partir de 2011, l’Ecole du CNDC est dotée de deux formations d’envergure, l’une conduit au Diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) et à la licence, la seconde prépare à un master.
Robert Swinston, nommé en 2012 directeur artistique du CNDC par le Conseil d’administration, prend ses fonctions en janvier 2013. Créer et encourager la création, faire fructifier l’héritage de Merce Cunningham, programmer des spectacles dans des esthétiques variées, former des artistes autonomes, polyvalents et d’un haut niveau ainsi que favoriser l’émergence de nouveaux talents, tel est l’objet de son projet pour le CNDC. Transmettre aux publics les fondements d’une démarche de création, sensibiliser les jeunes et faire rayonner le CNDC tant à l’échelle locale, que nationale et internationale, tels sont les objectifs de Robert Swinston pour le CNDC.
Les directeurs du CNDC depuis sa création :
Alwin Nikolais (de septembre 1978 à juillet 1981)
Viola Farber (de septembre 1981 à juillet 1983)
Michel Reilhac (de mars 1984 à décembre 1987)
Nadia Croquet (de mars 1988 à décembre 1991)
Joëlle Bouvier et Régis Obadia (de janvier 1993 à juin 2003)
Emmanuelle Huynh (de février 2004 à décembre 2012)
Robert Swinston (de janvier 2013 à juin 2020)
Noé Soulier depuis juillet 2020
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Artistic direction / Conception : Noé Soulier
Choreography : Noé Soulier
Interpretation : Jose Paulo Dos Santos, Yumiko Funaya, Anna Massoni, Norbert Pape, Nans Pierson, Noé Soulier
Sound : Éric La Casa
Production / Coproduction of the choreographic work : Production : ND Productions Production déléguée : Cndc – Angers Coproductions : CN D Centre national de la danse, Pantin (FR) ; Festival d’Automne à Paris (FR) ; Maison de la danse, Lyon (FR) ; Théâtre Auditorium de Poitier (FR) ; Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne (FR) ; PACT Zollverein, Essen (DE) ; Kaaitheater Bruxelles (BE) ; Tanzquartier Vienna (AU) ; et en co-production avec le Centre de Développement Cho-régraphique Toulouse / Midi-Pyrénées (FR) dans le cadre du réseau «[DNA] Departures and Arrivals», cofinancé par le Programme Europe Créative de l’Union Européenne Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide au projet
Duration : 66 minutes
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