Le corps de la ville #20
2016 - Director : Habas, Nicolas
Choreographer(s) : Azoulay, Jeanne (France)
Present in collection(s): Nicolas Habas , Le corps de la ville
Video producer : studio Un Poil Court
Le corps de la ville #20
2016 - Director : Habas, Nicolas
Choreographer(s) : Azoulay, Jeanne (France)
Present in collection(s): Nicolas Habas , Le corps de la ville
Video producer : studio Un Poil Court
Le corps de la ville #20
Cet épisode est le premier d’une série de trois, réalisée en 2016 avec la complicité du chorégraphe Amine Boussa, sur le quartier des Minimes, pour le Festival International du Film de La Rochelle. Ici c’est la danseuse et chorégraphe Jeanne Azoulay, collaboratrice de Amine Boussa au sein de la Cie Chriki’Z, qui traverse avec inquiétude le standing froid de La Rochelière.
La Rochelière est une résidence privée au coeur du quartier des Minimes à La Rochelle. Elle semble s'imposer avec assurance sur des marais, qui sont en fait artificiels et disposés alentours. Un vrai décor de cinéma, pour un film de genre.
Azoulay, Jeanne
eanne Azoulay baigne dès son plus jeune âge dans la pratique de la danse et de la musique. Son environnement est imprégné d’une culture cinématographique et les théâtres lui sont très vite familiers. Elle participe très jeune à des créations chorégraphiques et découvre le hip hop.
En 2009, elle intègre la Cie Ego / Eric Mezino qui lui confie notamment la formation d’une pépinière de danseurs. Son goût pour la création chorégraphique s’aiguise et sa danse, inspirée de différentes esthétiques, développe un style hybride à la fois percutant et instinctif.
En 2012, elle rencontre Amine Boussa avec lequel elle danse dans sa première pièce Moovance. C’est une vraie rencontre artistique et leur complicité perdurera. Dès lors, Jeanne Azoulay devient une actrice principale de la Compagnie Chriki’Z dont elle partage désormais la direction artistique.
Elle poursuit également ses collaborations avec différents chorégraphes : Fouad Boussouf / Cie Massala, Bouba Cissé / Les Associés, Milène Duhameau / Cie Daruma 2013, Aurélien Kairo/ Cie De Fakto, Nabil Hemaïzia / Cie 2 Temps 3 Mouvements), Abdou N’Gom / Cie Stylistik, Bouba Landrille Tchouda / Cie Malka… tant de chorégraphes qui participent à façonner l’interprète reconnue pour ses qualités techniques et artistiques.
Elle crée également Racines, pièce issue d’un projet d’accompagnement chorégraphique pour onze danseurs en voie de professionnalisation, qui connaîtra plus d’une dizaine de dates sur le territoire régional et national.
Elle signe Dé(S)Formé(S), trio masculin pensé pour détourner les espaces non dédiés et lieux de patrimoine, qui connaît plus d’une trentaine de dates dont une tournée au Pakistan. La même année, elle met en scène et chorégraphie Crowd, pièce pour 3 danseurs et 3 musiciens, pour la Compagnie From Scratch / Nicolas Guilloteau.
En 2020, elle co-écrit et interprète meMENto, solo introspectant le vieillissement du corps. La Compagnie Rêvolution / Anthony Egéa lui commande une pièce pour le Jeune Ballet Urbain, isaNos.
Au fil de son parcours, Jeanne Azoulay n’a de cesse de questionner, bousculer et relier les fondements de sa démarche : écriture chorégraphique, recherche corporelle et méthode de transmission.
Pascal Ducourtioux
Il voyage avec la musique depuis son enfance et un jour découvre le blues sur le manche d'une guitare, le classique sur les touches d’un piano et la musique contemporaine avec les percussions.
Il explore alors des pistes harmoniques et rythmiques métissées puis prend doucement son envol en compagnie d’autres artistes…avec Didier Levallet, J.F. Jenny Clark… dans l’univers du jazz… en compagnie de Rodolphe Marconi, Didier Roten… dans le monde du cinéma, avec le Théâtre sur le Fil, Bjorn Fuller, les Fous de Bassan… pour les marionnettes et le théâtre… en ciné concert « l’homme à la caméra », la « belle et la bête »…
Il compose «Homo Loquax» l’opéra des glaces avec l’orchestre philharmonique de Radio France, accompagne Isabelle Autissier sur le spectacle «une nuit la mer…» et multiplie les rencontres et les expériences plurielles et transversales.
Aujourd’hui le voyage continue avec «Bec de Cha», "Sénégal Acoustic", le trio vocal "Misses Swing", "New Tabou"…dans un univers croisé de tous les possibles avec l’envie de partager une rencontre avec un public quelque soit la rampe des lumières qui en offre l’accès…
Habas, Nicolas
Nicolas Habas comes from cinema first, as a screenwriter and director of several short fiction films including Le mal de Claire, broadcast on French TV and documentaries (La parole en chantier, triptych on a popular neighborhood in urban renewal). He is very interested in the tensions between reality and the imaginary, society and intimacy, geography and territories. With a self-taught apprenticeship that led him to a deep understanding of the codes of the film industry, he decided to find «his» cinema and returned with Le Corps de la Ville, the web series anchored in dance, to his first loves, since he made his first dance video in 1998. Shot during the 30° Eurockéennes de Belfort Festival and Broadcast on Arte Concert, Mouvements is its second web series.
Filmography :
2024 Le corps de la ville en Guadeloupe - Documentaire 52 ‘(support : HD, © JPL Productions/ WIPS Productions/ Canal +) - en cours de post production -
2023 L'envol - Court métrage documentaire d'après Ruptures de Bouziane Bouteldja (support : 4k, durée 28' © Cie Dans6T/Cie CinéDanse). Best Cinematography Award, 2024 Breaking Walls Dance Film Festival, Le Caire, Égypte.
2022 Le corps de la ville en Guyane - pilote du documentaire 52’ (support : HD, durée : 5’, © JPL Productions/ WIPS Productions). Sélection officielle : Festival Cinédanse Quebec, Danca Em Foco à Rio de Janeiro, Wyoming Dance Film Festival à Cheyenne, USA.
2022 Danse ton île - Documentaire 52’ (support : HD, © JPL Productions/ AV Com Productions/ France Télévision).
2021 Le corps de la ville en Martinique - Documentaire 52 ‘ et web série (support : HD, durée : 10 x 5’, © JPL Productions/ WIPS Productions/ France Télévision).
2020 Pères en prison - Court métrage documentaire (support HD, durée 5’ © Festival La Rochelle Cinéma/ studio Un Poil Court)
2019 Le corps de la ville à Nouméa - Documentaire 52 ‘ et web série (support : HD, durée : 10 x 5’, © JPL Productions/ AV Com Productions/ France Télévision).
2018 Mouvements - Documentaire 26’ et web série (support : HD, durée : 18 x 3’, © Séquence SDP/ Eurockéennes de Belfort/ Viadanse/ Ccn de Belfort/ Arte Concert).
2014/2019 Le corps de la ville - web série (support : HD, durée : 36 x 4’, © studio Un Poil Court en partenariat avec le Festival La Rochelle Cinéma, Studio Chérie (Berlin), le Périscope (Lyon), Le Festival Nocte Graus (Espagne), le Festival DAN.CIN.FEST, Le CCN de La Rochelle, la Cie En Knap (Slovénie), la Cie Hors Série, la Cie Propos, la Cie Jean Claude Gallotta et le CNSMD de Lyon).
2011 Mauvaise graine - Court métrage de fiction (support : 35 mm, durée : 21’, © CLC Productions/ Lyon TV).
2006/2012 La parole en chantier - Triptyque documentaire (support : HDV, durée : 3x40’, © Petits bolides films/ Espace Louis Aragon).
2004 Le mal de Claire - Court métrage de fiction (support : Super 16 mm, durée 14’, © Lumina Films/France Télévision).
2000 En attendant septembre - Court métrage de fiction (support : DV, durée : 30’, © Petits Bolides films/ Carré Image).
1998 Marie au parc - Vidéo danse (support : S-VHS, durée 7’, auto production).
Festival La Rochelle Cinéma (Fema)
En 1973, les RIAC (Rencontres Internationales d’Art Contemporain), un festival pluridisciplinaire de musique, cinéma, danse, théâtre, arts plastiques, débats, sont créées à Royan puis, dès l’année suivante, elles s’installent à La Rochelle. Déjà, le cinéma rencontre un vif succès.
En 1980, seul le volet cinéma est maintenu et le Festival de La Rochelle débute son existence autonome, dirigé par Jean-Loup Passek, critique de cinéma, qui deviendra aussi responsable du cinéma au Centre Georges Pompidou : « Nous avons toujours pensé et nous le pensons encore qu’un palmarès est un jeu de hasards entre des films trop différents les uns des autres pour être comparés et jugés avec équité. Il n’y a pas de compétition à La Rochelle. L’important pour nous c’est l’esprit de curiosité, l’important pour nous c’est d’aller explorer dans tous les pays du monde. »
En 1987, les RIAC deviennent le Festival International du Film de La Rochelle, qui sera dirigé jusqu’en 2001 par Jean-Loup Passek.
Côté programmation, le festival a toujours été un pont entre la mémoire du cinéma et son actualité, ou même son avenir, en programmant très tôt de jeunes auteurs comme Volker Schlöndorff dès 1975 ou Nanni Moretti en 1977.
En 2002, Prune Engler, fidèle collaboratrice de Jean-Loup Passek depuis 1977, prend la direction du Festival, aux côtés de Sylvie Pras (dans l’équipe depuis 1986). Leur projet est de maintenir l’esprit du Festival, son âme et son indépendance. Au début des années 2000, le festival se développe considérablement tant du côté de sa programmation, avec la création de diverses sections (« Découverte », « D’hier à aujourd’hui », « Musique et cinéma », etc.) que de l’accueil des professionnels et des actions menées toute l’année à La Rochelle.
En 2018, Arnaud Dumatin et Sophie Mirouze, présents dans l’équipe depuis 2001 et 2003, reprennent à leur tour la direction et changent le nom du Festival, qui revient à ses origines en devenant le Festival La Rochelle Cinéma (Fema).
Aujourd’hui, le Fema La Rochelle reste non-compétitif et se veut une grande fête du cinéma, au début de l’été, avec un public nombreux et fidèle, et des films d’hier et d’aujourd’hui venus du monde entier.
En 2019, lors de sa 47e édition, 164 longs métrages et 41 courts métrages, de 38 pays différents, ont été présentés au cours de 352 séances.
Parallèlement au Festival qui est le cœur de son activité, le Fema La Rochelle élargit toute l’année le champ de ses missions : activités pédagogiques à destination de tous les publics, accompagnement d’artistes.
Développant de multiples collaborations, le festival contribue à la sensibilisation des jeunes spectateurs et offre un accès privilégié aux pratiques cinématographiques à travers différents dispositifs, s’adressant aussi bien aux étudiants en cinéma les plus naturellement concernés qu’à celles et ceux qui sont souvent éloignés de la culture. Il accueille chaque année plusieurs réalisateurs en résidence pour des projets de courts métrages écrits et tournés dans l’agglomération rochelaise et au-delà.
Le corps de la ville #20
Artistic direction / Conception : Nicolas Habas
Choreography : Jeanne Azoulay
Original music : Pascal Ducourtioux
Other collaborations : Assistante montage : Lucile Fauron /Etalonnage : Yoann Belton - Séquence SDP /Régie : Anne Charlotte Girault /Direction de production : Floriane Rigaud
Production / Coproduction of the video work : Un film produit par le studio Un poil court et le Festival International du Film de La Rochelle en partenariat avec Cristal productions. © studio Un Poil Court 2016
Le corps de la ville
In this documentary serial, each place consists of an original choreographic proposal, created and filmed in situ, in its natural sound environment. A work that requires a rigorous filming device, in which I am looking for a bridge where choreographic and cinematographic creation could enlighten each other. Also, I am in a permanent creative bond with the choreographers to transcribe with them the intentions of the proposed dance, in view of its environment.
The first step is upstream of the shooting, and consists in finding the location of the shooting with the dancer. It is not a question of investing space arbitrarily, but of integrating the dancer’s personal and living experience into telling it. The choice also derives from the visual and choreographic cinematographic potential and its historical and sociological significance.
The second stage is that of writing, the result of a collaboration between the body of the dancer, the camera, and the chosen space.
The work begins on the basis of a concerted improvisation. It is a question of letting oneself be grasped by the sensations to which the chosen place sends us: the colors, the matter of the floors, the circulation of light and the flow of individuals are as many materials likely to nourish and frame the writing. The hand rests on a wall, the foot slides on gravel, a body tastes the freshness of the shade under a tree... And already a story is woven between a body and a moving gaze, which will result in a rigorous technical cutting, in which the movements of the choreography are written according to certain camera axes.
This meticulous writing allows us to concentrate, at the time of filming, on the excellence of the choreographic gesture, and the quality of natural light. Like an actor, the dancer perfects his gestures, while I play with the shadows and contrasts created by the evolution of natural lighting.
Meeting point between a place and a body, between the choreographic and cinematographic creation of the documentary, in direct connection with the history of a territory, its inhabitants and its users, Le corps de la ville, wishes above all to make the poetry of dance accessible to all.
DANCE AND DIGITAL ARTS
K. Danse's artistic partners
Animal Kingdom, participant's words
Yield Variations on dissuasive urban furniture
Indian dances
Discover Indian dance through choreographic creations which unveil it, evoke it, revisit it or transform it!
James Carlès
When reality breaks in
The Dance Biennial Défilé
EIVV 2022 Dancing with the camera
EIVV 2022 Dancing with the editing
Käfig, portrait of a company
Artistic Collaborations
Panorama of different artistic collaborations, from « couples » of choreographers to creations involving musicians or plasticians
Hand dances
This parcours presents different video extracts in which hands are the center of the mouvement.
Mexican Video Dance
Outdoor dances
Stage theater and studio are not the only places of work or performance of a choreographic piece. Sometimes dancers and choreographers dance outside.
Scenic space
A dance performance takes place in a defined spatial area ... or not. This course helps to understand the occupation of the stage space in dance.
Arts of motion
Generally associated with circus arts, here is a Journey that will take you on a stroll through different artists from this world.
The national choreographic centres
Hip-hop: a grassroots movement
Strange works
Unconventional contemporary dance shows which reinvent the rapport to the stage.