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Epreuves de danse 2016. Danse Jazz. Variation n°17. Garçon, 1ère option

Epreuves de danse 2016. Danse Jazz. Variation n°17. Garçon, 1ère option

Epreuves de danse 2016. Danse Jazz. Variation n°17. Garçon, 1ère option

Ministère de la Culture et de la Communication
Direction générale de la création artistique


Le DVD des épreuves de danse 2016, sa notice d’accompagnement et le CD sont conçus comme un outil pédagogique qui doit permettre à chaque professeur de transmettre les danses dans le contexte d’une culture chorégraphique.
Aussi, la notice d’accompagnement du DVD présente-t-elle pour chaque chorégraphe, pour chaque musicien, une note biographique qui permettra aux professeurs de situer, auprès de leurs élèves, les auteurs et les interprètes. Par ailleurs, il est particulièrement recommandé de prendre connaissance des commentaires relatifs à chacune des danses. Des chorégraphes reconnus aux professeurs des établissements du secteur public ou du secteur privé, l’éventail des approches chorégraphiques témoigne de la diversité des approches pédagogiques qui sont ou qui peuvent être entreprises.
Les variations de fin de cycle 1 et 2 peuvent faire l’objet d’une adaptation technique de la part des professeurs qui ont une connaissance approfondie de leurs élèves et recherchent pour eux, l’engagement corporel le plus juste. Les variations de fin de cycle 3, DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT, sont des extraits de répertoire et doivent, à ce titre, en respecter l’écriture artistique. Par ailleurs, certaines variations peuvent être dansées indifféremment par un garçon ou une fille, selon le choix de l’élève, du candidat ou du professeur.

EXAMEN D’ENTREE DANS LE CYCLE D’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL
INITIAL DE DANSE (CEPI)
L’examen d’entrée pour le CEPI comporte :
1) Une épreuve éliminatoire (voir le contenu des épreuves dans l’arrêté relatif à l’organisation du cycle d’enseignement professionnel initial de danse).
2) Une épreuve d’admission :
- interprétation de la variation de la fin du 2 èm e cycle,
- interprétation d’une chorégraphie libre,
- un entretien avec le jury.
EXAMENS DE FIN DE CYCLE
Les examens de fin de cycle permettent d’assurer une partie de l’évaluation des élèves (voir schéma d’orientation pédagogique).
Le contenu de ces examens comporte un travail collectif et deux autres épreuves de pratique corporelle dont une variation imposée.
Pour l’année 2016, la DGCA propose les variations imposées dans les disciplines danse classique, danse contemporaine et danse jazz pour :
- la fin du 1er cycle,
- la fin du 2ème cycle,
- la fin du 3ème cycle,
1) à vocation de pratique en amateur (CEC)
2) à vocation pré-professionnelle (DEC, DNOP)
- le baccalauréat TMD option danse *,
- l’examen d’aptitude technique (EAT) au diplôme d’État de professeur de danse.
Ainsi, pour l’examen de la fin du 3ème cycle à vocation de pratique en amateur (qui correspond à l’ancien cursus B), l’équipe pédagogique peut :
• choisir la variation imposée dans un vidéogramme des années précédentes,
• adapter les variations imposées pour le DEC ou DNOP d’une année précédente aux caractéristiques
d’une variation destinée aux élèves d’un cycle à vocation de pratique en amateur,
• composer la variation imposée.
Pour les épreuves autres que la variation imposée, notamment celles relatives au certificat d’études chorégraphiques (CEC) et au diplôme d’études chorégraphiques (DEC ou DNOP), voir le schéma d’orientation pédagogique de 2004 pour la danse.
(*) L’option danse jazz peut être choisie pour le baccalauréat TMD au même titre que les options danse classique et danse contemporaine.

JURYS
Pour la fin du 1 er cycle et la fin du 2 èm e cycle : le jury est présidé par le (la) directeur(trice) ou par le (la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui (celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur(e) de danse dans l’établissement, assisté(e) d’au moins deux personnalités de la danse ou professeur(e)s qualifié(e)s extérieur(e)s à l’établissement, dont l’un(e) au moins est titulaire du C.A. dans la discipline considérée.

Pour l’entrée dans le CEPI : le jury de l’examen d’entrée est composé de la manière suivante :
– le directeur de l’établissement ou d’un établissement du groupement, ou son représentant, président ;
– un ou deux professeurs de l’établissement ou du groupement d’établissements;
– un ou deux personnalités qualifiées extérieures à l’établissement ou au groupement d’établissements. Au sein du jury, deux personnes au moins sont spécialistes de la discipline choisie par le candidat. Les membres du jury sont nommés par arrêté de la collectivité territoriale responsable, ou des collectivités territoriales responsables en cas de groupement d’établissements sur proposition du ou des directeurs des établissements concernés. Pour la fin du 3 ème cycle à vocation de pratique en amateur : le jury est présidé par le (la) directeur(trice) ou par le (la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui(celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur de danse dans l’établissement, assisté(e) d’au moins deux personnalités de la danse ou professeur(e)s qualifié(e)s extérieur(e)s à l’établissement, dont l’un(e) au moins est titulaire du C.A. dans la discipline considérée.
Sur proposition du jury, le (la) directeur(trice) décerne à l’élève l’UV technique du certificat d’études chorégraphiques (CEC). Pour la fin du 3 e cycle d’orientation professionnelle: le jury est présidé par le (la) directeur(trice) ou par le (la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui(celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur de danse dans l’établissement, assisté(e) d’au moins trois personnalités de la danse ou professeur(e)s qualifié(e)s extérieur(e)s à l’établissement, tous(toutes) trois spécialistes de la discipline évaluée dont deux au moins sont titulaires du C.A. dans celle-ci.
Sur proposition du jury, le (la) directeur(trice) décerne à l’élève l’ UV technique du diplôme d’études chorégraphiques (DEC ou DNOP). Pour l’évaluation des disciplines complémentaires obligatoires (formation musicale, histoire de la danse, anatomie-physiologie) et au choix (voir schéma d’orientation), le jury est composé du (de la) directeur(trice) de l’établissement ou du (de la) coordinateur(trice) ou directeur(trice) des études chorégraphiques, si celui (celle)-ci n’assure pas en outre les fonctions de professeur de danse dans l’établissement, et d’un(e) professeur(e) de la discipline. L’élève qui obtient une note au moins égale à 10 (ou plus selon règlement des études) sur 20, se voit décerner l’UV correspondante. Le (la) directeur(trice) de l’établissement décerne le diplôme d’études chorégraphiques, qui peut comporter une mention, à l’élève qui a obtenu les cinq UV. Il est envisageable que la mise en réseau des établissements conduise entre autres à la désignation de jurys communs à plusieurs structures.

DANSE JAZZ

Variation n° 17
Fin du 3ème cycle, DNOP danseur, Bac TMD option danse, EAT
garçon – 1ère option
Chorégraphe : REDHA
Compositeur : Rémi LAILAVOIX
Interprète musical : Rémi LAILAVOIX
Danseur : Jimmy VAIRON

REDHA
Redha Bentifour est né à Troyes. Il suit une formation à l’École supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower puis se forme à différentes techniques comme le Graham, Horton, Limon à New York et Los Angeles auprès des plus grands professeurs allant de Stanley Holden à Joan Wulfson, Michael Peters, Jerry Grimes, Claude Thompson notamment. Sa carrière se développe rapidement, principalement dans les années 70 au travers des grands shows télévisés, pour lesquels il compose les chorégraphies des grandes vedettes qui y participent. Il est également le chorégraphe de spectacles pour de nombreux artistes (Roberto Alagna, Richard Gere, Robert Palmer, Vanessa Paradis, Elie Kakou, Zazie, Florent Pagny, Muriel Robin, Elton John, Cher, Nicole Croisille, Maurane, Ophélie Winter, Catherine Lara, Patrick Bruel, Emmanuelle Seigner, Serge Lama, Claude Nougaro, Pierre Palmade et bien d’autres…). Redha réalise l’ouverture de la Coupe du monde de football de 1998 et dirige aussi les chorégraphies dans de nombreux clips et dans divers films de Roman Polanski, de Gilles Béhat, de Fabien Onteniente, de Costa-Gavras, Claude Miller, Rick Rosenthal, Michel Blanc. Il chorégraphie pour les plus grandes compagnies au monde tel : Alvin Ailey New York, San Francisco Ballet, Ballet nacional de Cuba, Het Nationale Ballet d’Amsterdam entre autres.
Il est aussi metteur en scène et chorégraphe de plusieurs comédies musicales parmi lesquelles : Mayflower de Eric Charden, Roméo et Juliette, de la haine à l’amour, Les Demoiselles de Rochefort, Belles belles, belles premier jukebox musical français et bien d’autres. Il s’engage par ailleurs auprès d’organisations humanitaires comme LaRed Latin AMERICA, et travaille avec les enfants et les adolescents des quartiers les plus défavorisés au travers du monde.

Rémi LAILAVOIX
Né en 1985, Rémi Lailavoix est imprégné de musique depuis le plus jeune âge. C’est par un parcours de danseur breaker que sa carrière débute, après une formation au sein de l’Académie Internationale de Danse, notamment dans les comédies musicales Roméo et Juliette, Les Demoiselles de Rochefort, 1789 Les amants de la Bastille. Il danse également dans la compagnie de Georges Momboye et avec Redha pour de nombreux spectacles et pour sa dernière pièce Simul. Il participe à de nombreuses battle et se passionne pour la composition musicale.

COMMENTAIRE RELATIF A LA VARIATION N° 17
Solo extrait de la pièce : Simul Histoires d’Hommes
Note d’Intention :
L’interprétation de ce solo est physique autant qu’émotionnelle.
Il est important que le danseur se présente dans la tenue la plus simple possible, torse nu, en jogging de couleur neutre et chaussettes, afin de mettre en valeur l’interprétation.
Le danseur doit s’immerger dans un état émotionnel intense, il est question de la perte pour lui d’un être cher, du manque, de l’absence ; la respiration est forte et le corps tout entier est en tension. Il est important que le danseur ait une vision d’ensemble de la chorégraphie afin d’en comprendre la dynamique : les moments lents et les moments dans lesquels tout s’accélère, comme son état émotionnel. L’attaque et le travail du sol sont fluides, pas du tout brutal, il doit être fait en douceur mais avec énergie (comprendre que le sol est un ami avec lequel le danseur est en dialogue).
Concernant le mouvement des bras et leur articulation dans l’espace, il est important de pouvoir avoir une certaine fluidité ainsi qu’une attaque sèche et précise afin de pouvoir dessiner dans l’espace le trajet des bras. Le danseur doit penser à ses lignes et à ses intentions, il n’y a pas de préparation lors des pirouettes, dans la relation au sol ainsi que dans les sauts. Le mouvement est continu et même pendant les temps d’arrêt le corps continu à être en action. Penser que de la position de début à la position finale, ce n’est qu’un seul mouvement.
* * *
SIMUL
HISTOIRES D’HOMMES
Extrait de Simul pièce créée en 2015 pour 7 garçons.
Le chaos a investi l’espace de leur vie à tous. Un chaos néanmoins bien organisé avec ses codes, ses repères, tous visuels. Les danseurs baignent dans la différence et l’indifférence. L’illusion les endort. Ils se regardent, mais ne se voient pas, ils s’entendent, mais ne s’écoutent pas. Ils se croisent mais ne s’arrêtent pas. Ils se montrent et se démontrent... C’est un Bal pour « Personnes en Mal de Vivre »... Avec toutes leurs différences, ils sombrent dans le même vide, mais un sursaut d’envie vient les arracher au Rien, et les faire se RENCONTRER... C’est l’échappée d’une société d’hommes ivres de désir et irrésistiblement attirés par le vide. En perte de repères, cette société résiste à la chute... Bousculée par l’oppressante ambiance URBAINE, cette population est en manque de regards et de mots.
Ces hommes flirtent dangereusement avec l’illusion : PARAITRE AU RISQUE DE DISPARAITRE. L’envie est pourtant au corps plein, PLEIN DE DESIR ET DE VIE.
Ce qui les anime encore et qui peut leur donner le COURAGE DE CONSTRUIRE LEUR HISTOIRE.

Charles BAUDELAIRE (1821-1867) L’Étranger
Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
– Je n’ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
– Tes amis ?
– Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
– Ta patrie ?
– J’ignore sous quelle latitude elle est située.
– La beauté ?
– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
– L’or ?
– Je le hais comme vous haïssez Dieu.
– Eh ! Qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
– J’aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas...là-bas... les merveilleux nuages !
REDHA

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