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Retrospective : 2013

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Vo-Dinh, Emmanuelle (France) Lebrun, Thomas (France) Attou, Kader (France) Rizzo, Christian (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 2013

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Vo-Dinh, Emmanuelle (France) Lebrun, Thomas (France) Attou, Kader (France) Rizzo, Christian (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 2013

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l'année 2013 et les productions de Emmanuelle Vo Dinh, Thomas Lebrun, Kader Attou, Christian Rizzo

Retranscription du texte :

En 2013, trente années se sont écoulées depuis les premiers Centres Chorégraphiques Nationaux. Des années d'exercice de la danse seul, en groupe, en foule. Beaucoup de travail, d'élan, de course en avant, de pauses et de remises en question.
Trente années pas toujours roses où le corps de la danse a été à l'écoute du monde qui l'entoure et y a réagi. Comme Thomas Lebrun qui rend compte des années sida.
La trentaine, c'est aussi l'âge de la maturité pour le hip hop français. Et quand on a trente ans on peut se permettre de se retourner vers ses racines.
La maturité chorégraphique, s'est aussi de se plonger aux racines universelles, d'interroger ce qui fait que les hommes accomplissent ensemble les gestes et tracent les signes d'une communauté humaine.
Et voilà, trente ans de danse, mais pas que… trente bougies qui auront, le temps d'un anniversaire, fait ressurgir des pépites, des paillettes et des étincelles de la création artistique de notre beau pays pluriel.

Vo-Dinh, Emmanuelle

Après avoir été interprète, essentiellement auprès de François Raffinot au sein du Centre chorégraphique national du Havre, Emmanuelle Vo-Dinh crée la compagnie Sui Generis au Havre en 1998. Si l'écriture des « débuts » inscrit un corps « figuratif » (Anthume ou la sensation du membre fantôme, 1998) qui privilégie la singularité de chaque interprète, la chorégraphe aborde progressivement un travail plus abstrait, par le biais de thématiques comme la neurologie ou la psychiatrie (Texture/Composite, 1999, Sagen, 2001). Avec Décompositions (2003), Emmanuelle Vo-Dinh aborde un cycle de pièces (CROISéES 2004 ; White Light, 2005 ; ici/Per.For, 2006) qui marque une rupture très nette avec les pièces précédentes. Le principe de « répétition » alors à l'œuvre offre une réflexion autour du rythme et de l'espace. De facture plus abstraite et contemplative, ce travail invite le spectateur à vivre des pièces au caractère hypnotique. Au-delà des principes d'écriture chorégraphique, dont le mode se renouvelle dans une thématique autour de la perception du temps (la fugue, la mémoire), la chorégraphe associe régulièrement d'autres disciplines à ses pièces, à travers des collaborations artistiques suivies comme avec la compositrice Zeena Parkins, le plasticien Laurent Pariente ou l'écrivain Frédéric-Yves Jeannet. Depuis 2007, Emmanuelle Vo-Dinh aborde des recherches qui s'appuient principalement sur l'écriture musicale (Aboli Bibelot…rebondi, 2007 ; 5'24, 2008), s'innervant aussi de certains aspects de l'histoire de la peinture (Eaux-fortes, 2007). Se déploient par ailleurs des interrogations qui croisent et recoupent ses expériences antérieures, pour en faire une synthèse, tout en remettant en jeu systématiquement les modes opérationnels.
Les désirs de création de la chorégraphe se portent aujourd'hui autour d'une écriture qui questionne la figuration dans l'abstraction, et place l'interprète au cœur du processus d'écriture (Ad Astra, 2009 et - transire -, 2010). Emmanuelle Vo-Dinh mène également un travail pédagogique auprès de différents publics (étudiants, enseignants, danseurs professionnels...) au sein de stages, ateliers, conférences ou répétitions publiques ainsi qu'au travers de véritables créations conçues spécifiquement pour des danseurs amateurs (Double-jeux, Metz, 2001 ; Rainbow, Rennes, 2008). La compagnie Sui Generis était installée à Rennes de 2004 à 2011, elle a été en résidence au Triangle, scène conventionnée pour la danse de 2007 à 2009. Emmanuelle Vo Dinh é été désignée en juillet 2011 par le ministère de la Culture et de la Communication pour succéder, à partir de janvier 2012, à Hervé Robbe à la direction du centre chorégraphique national du Havre – Haute Normandie.


Plus d'informations

Site du Phare, CCN du Havre

Dernière mise à jour : juillet 2013

Lebrun, Thomas

Interprète pour les chorégraphes Bernard Glandier, Daniel Larrieu, Christine Bastin, Christine Jouve ou encore Pascal Montrouge, Thomas Lebrun fonde la compagnie Illico en 1998, suite à la création du solo Cache ta joie !. Implanté en région Nord-Pas-de-
Calais, il fut d'abord artiste associé au Vivat d'Armentières (2003-2005) avant de l'être – depuis 2006 – auprès du Centre de Développement Chorégraphique / Danse à Lille. On prendra bien le temps d'y être, La Trêve(s), Les Soirées What You Want ?, Switch, Itinéraire d'un danseur grassouillet, et aujourd'hui La Constellation Consternée, sont autant de pièces que d'univers et d'esthétiques explorés, allant d'une danse exigeante et précise à une théâtralité affirmée.

Thomas Lebrun signe également plusieurs co-écritures, notamment avec le chorégraphe suisse Foofwa d'Imobilité ( Le show / Un twomen show) et la chorégraphe française Cécile Loyer (Que tál !), et donne une place forte à l'enseignement et à la transmission (Centre national de la danse à Pantin et à Lyon, Ménagerie de Verre, Conservatoire national de La Rochelle, Balletéatro de Porto, etc.).

Il chorégraphie également pour des compagnies à l'étranger, comme le Ballet national de Liaonning en Chine, le Grupo Tapias au Brésil (un solo et, en 2009 dans le cadre de l'Année de la France au Brésil, un quintette), et pour Loreta Juodkaité, danseuse et chorégraphe lituanienne, dans le cadre de l'édition 2009 du New Baltic Dance Festival de Vilnius et de l'opération FranceDanse Vilnius organisée par CulturesFrance (Vilnius, Capitale européenne de la culture 2009).

La compagnie Illico a été artiste associé au CDC / Danse à Lille jusqu'en 2011.
Thomas Lebrun a ensuite été nommé à la direction du Centre chorégraphique national de Tours dont il a pris ses fonctions de directeur à compter du 1er janvier 2012.

Plus d'informations

CCN de Tours

Dernière mise à jour : septembre 2011

Attou, Kader

Danseur, chorégraphe et directeur artistique de la Cie Accrorap,  Kader Attou est un des représentants majeurs de la danse hip-hop. Avec  une démarche artistique humaniste et ouverte sur le monde qui fusionne  les influences et décloisonne les genres, Kader Attou a contribué à  transformer le hip hop en une nouvelle scène de danse, faisant émerger  une danse d’auteurs reconnue comme une vraie spécificité française.


LA FIÈVRE DES ANNÉES 1990
En 1989, dans la fièvre de la découverte du breakdance, Kader Attou crée  la Cie Accrorap avec ses amis du cirque Eric Mezino, Chaouki Saïd,  Lionel Frédoc et Mourad Merzouki pour sortir de la performance de rue et  apporter du sens à leur chorégraphie. Acrobaties, break et danse  classique font le succès d’Athina lors de la Biennale de la  danse de Lyon en 1994, qui préfigure une révolution chorégraphique et  consacre la naissance d’une danse hip hop capable d’investir un plateau  de théâtre.

  

VOYAGES ET RENCONTRES : LE COEUR D’UNE DÉMARCHE ARTISTIQUE
Depuis 1996, Kader Attou dirige seul la Cie Accrorap poursuivant cette  aventure collective avec de nombreuses créations et tournées en France  et à l’étranger. Il inscrit sa danse dans le partage, le dialogue des  cultures et le croisement des esthétiques.
Son écriture s’inspire de différentes disciplines comme le cirque, la  danse contemporaine et la danse indienne, les arts visuels, la musique  traditionnelle arabe, classique, hip hop ou électro acoustique. Il  cherche dans les voyages et les rencontres la matière qui nourrit ses  œuvres. Ainsi, Anokha (2000) mêle hip hop et classique indien tandis qu’avec Les corps étrangers (2006),  il crée un pont entre la France, l’Inde, le Brésil, l’Algérie et la  Côte d’Ivoire. Enfant de l’immigration, les questions de l’identité, de  la différence et de l’altérité fondent sa démarche, transformant sa  danse en un lieu de convergence où se construit une communauté de corps  et d’émotions.


CRÉER DES UNIVERS SENSIBLES POUR RÉVÉLER LA POÉSIE DU HIP-HOP
Dès le début, il considère la danse hip-hop comme une discipline d’art  et de recherche mais aussi, et c’est ce qui fait sa singularité, comme  un moyen de témoigner sur la condition humaine, de réfléchir sur des  questions de société.
Prenant la liberté d’inventer une danse riche qui ne s’interdit rien, il  ne cesse de renouveler le hip hop avec créativité sans renier ses  valeurs fondatrices. Avec Symfonia Pieśni Żałosnych du  compositeur polonais Henryk Górecki, il sera le seul chorégraphe hip hop  à créer à partir d’une oeuvre musicale intégrale et classique,  explorant le lien entre les énergies, les intentions de sa danse  plurielle et celles de la musique et des instruments. En 2021, il crée Les Autres,  une pièce pour six danseurs issus des esthétiques hip hop et  contemporaines, et deux musiciens aux instruments aussi rares  qu’atypiques, un Cristal Baschet et un thérémine. Avec cette  création,  Kader Attou renoue le dialogue entre la musique, la danse et la  scénographie dans un univers qui fait la part belle à l’étrange  poétique.


DES ACTES ET UNE RECONNAISSANCE
En 2008, Kader Attou est nommé directeur du CCN de La Rochelle et du  Poitou-Charentes, devenant ainsi le premier chorégraphe hip hop à la  tête d’une telle institution. Il développe un projet culturel de  territoire d’envergure avec une forte dimension internationale. Il  accompagne l’émergence de nombreuses compagnies et crée en 2016, le  Festival Shake qui soutient la diversité de la danse hip hop. En 2013,  il est promu au rang de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres. En  2015, il est nommé Chevalier dans l’Ordre National de la Légion  d’Honneur.

Depuis 2022, il s’est installé à la Friche la Belle de Mai à  Marseille et s’implante dans la Région Sud. Il est artiste associé à  Scènes et Cinés, Scène conventionnée Art en territoire – Istres Ouest  Provence.


Source : Compagnie Accrorap

En savoir plus : accrorap.com

Rizzo, Christian

Né en 1965 à Cannes, Christian Rizzo fait ses débuts artistiques à Toulouse où il monte un groupe de rock et crée une marque de vêtements, avant de se former aux arts plastiques à la villa Arson à Nice et de bifurquer vers la danse de façon inattendue.

Dans les années 1990, il est interprète auprès de nombreux chorégraphes contemporains, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. Ainsi, on a pu le voir chez Mathilde Monnier, Hervé Robbe, Mark Tompkins, Georges Appaix puis rejoindre d’autres démarches artistiques auprès de Vera Mantero, Catherine Contour, Emmanuelle Huynh, Rachid Ouramdane.

En 1996, il fonde l’association fragile et présente différentes performances, objets dansants et pièces solos ou groupes en alternance avec d’autres projets ou commandes pour l’opéra, la mode et les arts plastiques. Depuis, plus d’une trentaine de productions ont vu le jour, sans compter les activités pédagogiques.

Christian Rizzo enseigne régulièrement dans des écoles d’art en France et à l’étranger, ainsi que dans des structures dédiées à la danse contemporaine.

Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier. Désormais intitulé ICI (Institut Chorégraphique International), le CCN propose une vision transversale de la création, de la formation, de l’éducation artistique et de l’ouverture aux publics. Prenant support sur les pratiques et les territoires, le projet est avant tout un espace prospectif qui prend à bras le corps, l’invitation d’artistes, l’écriture du geste chorégraphique et les manifestations de son partage.


Source : Site internet de l’ICI, CCN de Montpellier

En savoir plus :

http://ici-ccn.com/

http://www.lassociationfragile.com/

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