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Retrospective : 1997

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Lifar, Serge (Ukraine) Lacotte, Pierre (France) Fokine, Michel (Russian Federation) Gravier, Jean-Paul (France) Montalvo, José (France) Hervieu, Dominique (France) La Ribot (Spain) Retrospective: 1997 (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 1997

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Lifar, Serge (Ukraine) Lacotte, Pierre (France) Fokine, Michel (Russian Federation) Gravier, Jean-Paul (France) Montalvo, José (France) Hervieu, Dominique (France) La Ribot (Spain) Retrospective: 1997 (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 1997

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées.

Focus sur l'année 1997 et les productions de Pierre Lacotte, Jean-Paul Gravier, José Montalvo, Dominique Hervieu, La Ribot, Maguy Marin.

Retranscription du texte :

En 1997, Le fils prodigue de la danse classique, Serge Lifar, père du néoclassique, n’est pas oublié, et la ballerine virevolte sur un air de revival…
José Montalvo et Dominique Hervieu vont prendre la direction du CCN de Créteil et jouent au collage des esthétiques avec de drôles de vidéos.
Mais faut pas croire, c'est pas le paradis : le débat politique fait rage : artistes interprètes, chorégraphes et chercheurs se réunissent à Montpellier pour s'opposer aux normes en cours depuis maintenant plus de 10 ans. Ils dénoncent surtout l’opposition entre chorégraphe et chercheur ou spectacle et expérimentation, et revendiquent le droit de repenser l'essence de la danse.
Et l'expérimentation peut être spectaculaire et même spectaculairement belle, comme cette recréation pour le cinéma d'un duo historique de Maguy Marin, comme au commencement.
Et comme il y a un début à tout, on annonce la naissance, longtemps tenue secrète, de la brebis Dolly, premier mammifère cloné. Mixage des gènes, mélange des influences, dans leur jardin, Adam et Eve n'y avaient pas pensé.

Crédits

Montage et réalisation Bérénice Meinsohn Assistée de Jérémy Aubert
Textes Sabine Glon
Conseillère historique et recherche archives Céline Roux
Musique et mixage Charlie Adamopoulos
Voix commentaire Hortense Volle
Chef de projet Christophe Parre

Production et Direction artistique Julie Charrier
Production et idée originale Laurent Duret

Merci à tous ceux qui nous ont aidé à réunir les archives


Tous droits réservés

Cette série est dédiée à Charles Picq

24 images
Production déléguée Farid Rezkallah
Administration de production Cindy Le Clère

En association avec
ARTE France – ARTE Concert, Unité Arts et Spectacles
Emelie de Jong, Pierre de Vaulx, Leslie Gilli, Agathe Leconte, Stéphanie Poncelet, José Correia, Laurent Daniel, Matthieu Audoly, Belinda Mathieu, Clémence Fléchard
L’Association des Centres Chorégraphiques Nationaux
Le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction Générale de la Création Artistique
La SACD et copie privée

avec la participation du
Centre National de la Cinématographie et de l’image animée
Et en partenariat avec
Le Théâtre National de Chaillot
Les Inrocks
www.numeridanse.tv
La Gaïté Lyrique

Lifar, Serge

Célèbre et controversé, le danseur et chorégraphe d'origine russe Serge Lifar s'est affirmé au cours du xxe siècle comme l'un des plus ardents défenseurs de la danse  à laquelle il a dédié sa vie. Doté d'une exceptionnelle plastique, il a  joint à l'harmonie gestuelle un sens dramatique mis au service de ses  rôles aux Ballets russes de Serge de Diaghilev  puis à l'Opéra de Paris. Idole du Tout-Paris, des photographes de  presse, de la radio, il a usé de son prestige médiatique pour  réhabiliter la condition du ballet  et du danseur. Il a conçu et souvent créé – c'est-à-dire dansé lors de  la première représentation de l'œuvre – deux cents chorégraphies  expressives d'une action, d'un caractère, en s'attachant plus à révéler  et servir la personnalité des solistes que la complexité des ensembles.  Charismatique, il a su transmettre le lyrisme de son néo-classicisme, attirer un nouveau public, communiquer par ses conférences et écrits sa passion pour son art.


Source : Universalis

Lacotte, Pierre

 Pierre Lacotte est né en 1932. Il reçoit sa formation à l’École de danse de l’Opéra de Paris et à l’extérieur (notamment avec Gustave Ricaux, Carlotta Zambelli, et Lubov Egorova). Entré dans le corps de ballet en 1946, il est nommé Premier danseur en 1951. L’une de ses premières chorégraphies, La Nuit est une sorcière, sur une musique de Sydney Bechet, est primée par la télévision belge (1954). Décidé à continuer de créer, il démissionnera de l’Opéra pour fonder Les Ballets de la Tour Eiffel. Directeur des Ballets des Jeunesses Musicales de France en 1963, il y réalise plusieurs créations dont la Voix en collaboration avec Édith Piaf. Il retrouve en 1968, les documents sur La Sylphide de Philippe Taglioni (1832) qui lui permettent de remonter l’œuvre. Réalisée d’abord pour la télévision (1971), La Sylphide sera reprise à l’Opéra Garnier (1972) avec les créateurs de 1971, Ghislaine Thesmar et Mikhaël Denard, puis à travers le monde : Tokyo, Buenos Aires, Prague, Rome, Helsinki, Rio de Janeiro, à la Scala de Milan, au Ballet de Canton…

Devenu le « spécialiste des reconstitutions du répertoire romantique », il remonte Coppélia et le Pas de six de la Vivandière (Arthur Saint-Léon), le Pas de deux du Papillon (Marie Taglioni), La Fille du Danube, Nathalie ou la Laitière suisse, La Gitana, L’Ombre, Le Lac des fées (Philippe Taglioni), Marco Spada (Joseph Mazilier), Giselle (Jean Coralli et Jules Perrot), Ondine (Perrot), Le Lac des cygnes (Petipa, Ivanov), La Fille du pharaon (Petipa), Paquita (Mazilier, Petipa)…, ainsi que des œuvres de Mikhaïl Fokine : les Danses Polovtsiennes du Prince Igor, l’Oiseau de feu, le Spectre de la Rose…

En 1985, il est avec Ghislaine Thesmar, co-directeur des Nouveaux Ballets Monte-Carlo, puis de 1991 à 1999, directeur artistique du Ballet national de Nancy et de Lorraine. Il est Commandeur des Arts et Lettres et reçoit pour honorer l’ensemble de sa carrière le Benois de la danse en 2012.

Fokine, Michel

Danseur, chorégraphe et pédagogue russe (Saint-Pétersbourg 1880-New York 1942).

Premier chorégraphe des Ballets russes, Michel Fokine libéra la danse du carcan des conventions et en fit un art à part entière, révélateur d’une sensibilité nouvelle. Avec lui naît le ballet que l'on appellera « néoclassique » et dont son danseur Nijinski sera l’immense continuateur.

Fils de commerçants, Michel Fokine, à peine âgé de 10 ans, fait ses premiers pas de danseur à l’École impériale de Saint-Pétersbourg. Entré dans le corps de ballet du théâtre Mariinski, il y devient soliste (1898), puis premier danseur (1904), tout en étant lui-même chargé de cours à l’École impériale à partir de 1902. Également doué pour les beaux-arts, il est surtout attiré par la création chorégraphique, dont il a une conception déjà très originale. La découverte de la « danse libre » d’Isadora Duncan, venue à Saint-Pétersbourg en 1905, le convainc du bien-fondé de sa démarche, qui consiste à rompre, non avec l’héritage de la danse classique elle-même – Fokine demeure d’ailleurs un grand admirateur de Marius Petipa –, mais avec la routine de l’académisme.

Source: Dictionnaire Larousse en ligne

En savoir plus

larousse.fr

Gravier, Jean-Paul

Jean-Paul Gravier fut directeur de l'opéra national du Rhin en 1990, dans les locaux de Mulhouse. Il succéda à Peter Van Dyk, et sa direction fut suivie par celle de Bertrand d'At dès 1997.


Source : Opéra national du Rhin

Montalvo, José

Au sortir de l'adolescence, José Montalvo entreprend des études d'histoire de l'art et d'arts plastiques. Il est fasciné par la constellation dada et ses innombrables inventions. Il mène, parallèlement à ses études universitaires, l'apprentissage de la danse avec Jérôme Andrews et Françoise et Dominique Dupuy – dont il rejoint la compagnie, les Ballets modernes de Paris – et enrichit sa formation auprès de Carolyn Carlson, Lucinda Childs, Alwin Nikolais et Merce Cunningham.

Les premières créations de José Montalvo sont de courtes pièces ludiques, sortes d'aphorismes chorégraphiques, mini-romans d'émotions dansées pour lesquels il reçoit différents prix internationaux. L'une de ses interprètes s'appelle Dominique Hervieu : c'est le début d'une aventure artistique et d'une profonde complicité, qui donnera naissance à la compagnie Montalvo-Hervieu en 1988. En 1989, José Montalvo s'engage dans une voie nouvelle avec la création d'événements in situ : les Danses à voir et à danser. En juillet 1993, invité du festival Paris quartier d'été, il est l'un des premiers chorégraphes associés au Bal moderne qui voit le jour au Théâtre National de Chaillot à ce moment-là.

Autre moment décisif la même année : "Double Trouble", créé avec la complicité du vidéaste Michel Coste, inaugure un cycle de pièces confrontant l'image technologique et la présence physique des danseurs. Cette période amène la création d'un ensemble d'œuvres qui se répondent et qui, tout en se suffisant à elles-mêmes, pourraient être un jour saisies dans leur ensemble, à la manière d'une grande fresque baroque. Le succès est au rendez-vous. En 1998, José Montalvo et Dominique Hervieu sont nommés directeurs du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. En 2000, José Montalvo est nommé parallèlement directeur de la danse au Théâtre National de Chaillot alors dirigé par Ariel Goldenberg.

En 2001, "Le Jardin io io ito ito" est récompensé par le prix Laurence Olivier. En 2004, la chorégraphie et la mise en scène de l'opéra de Jean-Philippe Rameau Les "Paladins" sont unanimement saluées par la critique. Le spectacle est nominé pour le prix Laurence Olivier et reçoit à Prague le prix de la meilleure captation d'opéra pour le film réalisé par François Roussillon. Il sera repris à Shanghai, Athènes, Paris et Tokyo. Puis ce sont "On danƒe" (2005) et un diptyque consacré à George Gershwin en 2008, avec une mise en scène de Porgy and Bess pour l'Opéra de Lyon et, en écho, une pièce chorégraphique lumineuse créée pour la Biennale de la danse de Lyon : "Good Morning, Mr. Gershwin".

En 2006, il reçoit le prix SACD pour l'ensemble de son œuvre. En juin 2008, José Montalvo et Dominique Hervieu acceptent la direction du Théâtre National de Chaillot. "Orphée" et "Lalala Gershwin" y voient le jour en 2010 et scellent leurs dernières créations communes avant le départ de Dominique Hervieu pour la direction de la Maison de la danse et la Biennale de Lyon. José Montalvo poursuit aux côtés de Didier Deschamps ses missions au Théâtre National de Chaillot autour de ses propres créations et en faveur d'événements contribuant à renouveler le rapport de l'institution avec ses publics. En juin 2013, il est notamment le concepteur et le coordinateur d'une manifestation autour des pratiques amateurs.

En 2013, José Montalvo crée "Don Quichotte du Trocadéro". Il reçoit pour ce spectacle le prix spécial du Meilleur spectacle étranger présenté en Italie lors de la cérémonie des Maschere del teatro Italiano, l'équivalent transalpin des Molières.


Sources : Théâtre National de Chaillot ; Programme de salle de la Maison de la Danse (2014).

Hervieu, Dominique

Née en 1962 à Coutances (en Basse-Normandie), Dominique Hervieu dévore du mouvement sous toutes ses formes, depuis l’âge de six ans. Après un premier amour pour la gymnastique, elle élit la danse comme nouvel objet de sa passion : la danse classique, tout d’abord, qu’elle pratique pendant douze ans, principalement avec Michèle Latini ; la danse contemporaine, par la suite, avec Peter Goss, Alwin Nicolaïs et Hervé Diasnas. 

En 1981, elle rencontre José Montalvo et élabore avec lui une gestuelle originale faite de fluidité, rapidité et précision, qui va donner un style singulier à leurs créations. Leur complicité artistique donne naissance en 1988 à la Compagnie Montalvo-Hervieu qui se produit sur les plus grandes scènes nationales et internationales. Dix ans et cinq créations plus tard le tandem est nommé à la tête du Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne. A partir de 2000, Dominique Hervieu cosigne toutes les chorégraphies de la Compagnie Montalvo-Hervieu qui compte parmi les compagnies contemporaine les plus populaires et les plus reconnues en France comme à l’étranger. 

En 2000, ils créent spécialement pour l’ouverture du Festival International du Film de Cannes, Variation au Paradis. Cette année-là, Dominique Hervieu devient conseillère artistique du Théâtre national de Chaillot et prend la direction de la mission jeune public. Elle développe alors une action originale d’éducation artistique, s’appuyant sur les relations entre les oeuvres et les pratiques artistiques d’une part, et sur les relations entre les arts, d’autre part, en partenariat avec le musée du Louvre et plusieurs institutions parisiennes. Elle imagine notamment en 2004 un parcours chorégraphique au Musée du Louvre qui rassemble 5 000 spectateurs. 

En 2001, elle crée "Mosaïque... Danse(s) d’une ville", spectacle chorégraphique pour 180 danseurs amateurs de 15 à 85 ans, véritable portrait dansé multiculturel de la Ville de Créteil immergeant ainsi les citoyens dans la création. En 2002 et 2003 elle crée deux pièces en « solo » : "Intervallo Brio" au Festival Mettre en scène, création rassemblant deux danseurs virtuoses, un grand-père et deux petites filles, et une version chorégraphique du "Corbeau et du renard". En 2006, elle crée avec José Montalvo "La Bossa Fataka" de Rameau. Elle signe également avec lui la chorégraphie et la mise en scène de deux opéras : "Les Paladins", sous la direction musicale de William Christie des Arts Florissants au Théâtre du Châtelet à Paris (2004) et "Porgy and Bess" de George Gershwin à l’Opéra National de Lyon (2008). 

En 2006, Dominique Hervieu crée avec la complicité de quatre chorégraphes du monde francophone « L’art de la rencontre - Cartes postales chorégraphiques » pour Les francofffonies !. Douze duos filmés naissent de ces rencontres et fournissent la matière à un documentaire pour Arte. En juin 2008, elle est nommée à la direction du Théâtre national de Chaillot. En 2010 est montée "Orphée", dernière création du duo. En juillet de la même année, elle initie un événement national en faveur de la jeune création, avec le Haut commissaire à la jeunesse et le Conseil de la création artistique, Imaginez Maintenant. En juillet 2011, elle succède à Guy Darmet pour prendre la direction générale de la Maison de la danse et la direction artistique de la Biennale de la danse à Lyon. 

Depuis 2014, Dominique Hervieu développe le volet international du Défilé de la Biennale de la danse de Lyon en invitant des groupes de grandes villes européennes (Turin et Barcelone). En 2018, elle sera la Directrice artistique de la Triennale de Yokohama Dance, Dance, Dance.


Source: Maison de la Danse

La Ribot

La Ribot, née à Madrid, vit et travaille à Londres entre 1997 et 2004. Aujourd'hui elle vit et travaille à Genève. Sous le nom de diva La Ribot, elle a créé des pièces de danse qui ont obtenu de nombreuses récompenses et qui se situent au croisement de la danse contemporaine, des arts vivants, de la performance et de la vidéo.

Ces dix dernières années, La Ribot a créé un vocabulaire exigeant quoique empreint d'humour et explorant le champ de la géométrie à travers sa célèbre série de pièces de distinguished series.

Le travail de La Ribot constitue un système qui lui permet de faire de la recherche, de développer et de questionner les limites temporelles, spatiales et conceptuelles de la danse puisque son travail repose sur les confluences des arts vivants, de la performance et des arts graphiques.
Depuis 2000, La Ribot s'intéresse fortement à la vidéo et ses fonctions de base. C'est ce qui l'a conduit à construire des pièces filmées en direct du point de vue du corps en mouvement. En présentant son travail dans des galeries, des théâtres, des festivals de danse, d'arts vivants ou de performances de renommée internationale, La Ribot utilise la danse de façon pertinente et logique comme moyen de défier la disciplinarité.

www.laribot.com

Retrospective : 1997

Focus sur l'année 1997 et les productions de Pierre Lacotte, Jean-Paul Gravier, José Montalvo, Dominique Hervieu, La Ribot, Maguy Marin.
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