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Retrospective : 1989

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Decouflé, Philippe (France) Béjart, Maurice (France) Preljocaj, Angelin (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 1989

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Decouflé, Philippe (France) Béjart, Maurice (France) Preljocaj, Angelin (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 1989

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées. 

Focus sur l'année 1989 et les productions de Philippe Decouflé, Maurice Béjart et Angelin Preljocaj.

Retranscription du texte :

"taratatsoin, tatsoin, tatsoin, hin hin"* 1989, La république fête ses deux cents ans et au lieu de défiler de la Bastille à la Nation, se paie les Champs Élysées façon carioca. Thank you Mr Goude, bravissimo Signor Decouflé, pour cet hommage bicentenaire à l'universalité de la révolution française. La danse, la danse sous toutes ses formes, devient un événement populaire et fédérateur, et depuis le Grand Palais, ce n'est pas Béjart, célèbre expatrié qui nous dira le contraire.
La république française est contente, et pas bégueule, elle crée deux CCN de plus dont celui du Val de Marne qui échoit à Angelin Preljocaj, et cette même année, elle instaure le diplôme d'état pour l'enseignement de la danse.
Loin des cocorico, le bloc de l'est fait sa révolution, le mur tombe avec grâce et l'URSS n'est plus.

Decouflé, Philippe

Danseur, chorégraphe. Né à Paris, le 22 octobre 1961.


Après s’être formé au cirque, au mime et à la danse contemporaine, Philippe Decouflé fonde en 1983 la compagnie DCA. Avec des influences aussi variées que le Ballet triadique, Tex Avery, Alwin Nikolaïs ou Groucho Marx, il trouve une signature hybride, entre mouvement, machinerie de théâtre et magie du cinéma. Il créé des spectacles comme "Codex", "Triton" ou "Shazam!" mais orchestre aussi des événements populaires comme les cérémonies des Jeux Olympiques d’Albertville (1992), du 50e Festival de Cannes (1997) ou La Mêlée des mondes pour la Coupe du monde de rugby (2007).
 

Source : Site de la Cie DCA


En savoir plus : cie-dca.com

Béjart, Maurice

Au début des années 50, à Paris, Maurice Béjart chorégraphie pour sa première compagnie, Les Ballets de l’Etoile. En 1960, il crée à Bruxelles le Ballet du XXe Siècle. Un quart de siècle plus tard, il déplace sa compagnie à Lausanne, c’est la naissance du Béjart Ballet Lausanne.
Maurice Béjart naît à Marseille le 1er janvier 1927. Il débute sa carrière de danseur à Vichy en 1946, la poursuit auprès de Janine Charrat, de Roland Petit et surtout, à Londres, au sein de l’International Ballet. A l’occasion d’une tournée en Suède avec le Ballet Cullberg (1949), il découvre les ressources de l’expressionnisme chorégraphique. Un contrat pour un film suédois le confronte une première fois avec Stravinsky, mais, de retour à Paris, il se fait la main sur des pièces de Chopin sous l’égide du critique Jean Laurent. Le danseur se double dès lors d’un chorégraphe.
En 1955, à l’enseigne des Ballets de l’Étoile, il sort des sentiers battus avec « Symphonie pour un homme seul ». Remarqué par Maurice Huisman, le nouveau directeur du Théâtre Royal de la Monnaie, il règle un triomphal « Sacre du printemps » (1959).
En 1960, Maurice Béjart crée, à Bruxelles, le Ballet du XXe Siècle (1960), une compagnie internationale à la tête de laquelle il sillonne le monde entier, tandis que la liste de ses créations s’allonge : Boléro (1961), Messe pour le temps présent (1967) et L’Oiseau de feu (1970).
1987, le Ballet du XXe Siècle devient le Béjart Ballet Lausanne. Le grand chorégraphe s’installe dans la capitale olympique. En 1992, il décide de réduire la taille de sa compagnie à une trentaine de danseurs pour “retrouver l’essence de l’interprète” et, la même année, il fonde l’Ecole-Atelier Rudra Béjart. Parmi les nombreux ballets créés pour cette compagnie, citons Le Mandarin merveilleux, King Lear – Prospero, À propos de Shéhérazade, Lumière, MutationX, La Route de la soie, Le Manteau, Enfant-Roi, La Lumière des eaux et Le Presbytère n’a rien perdu de son charme, ni le jardin de son éclat.
Metteur en scène de théâtre (« La Reine verte », « Casta Diva », « Cinq Nô modernes », « A-6-Roc »), d’opéras (« Salomé », « La Traviata » et « Don Giovanni »), réalisateur de films (« Bhakti », « Paradoxe sur le comédien »…), Maurice Béjart a également publié plusieurs livres (roman, souvenirs, journal intime, pièce de théâtre). En 2007, à l’aube de ses quatre-vingts printemps, le chorégraphe donne naissance à « La Vie du danseur » racontée par Zig et Puce. Alors qu’il crée ce qui sera sa dernière œuvre, « Le Tour du monde en 80 minutes », Maurice Béjart décède à Lausanne le 22 novembre 2007.

Source : Béjart Ballet Lausanne

En savoir plus : bejart.ch

Preljocaj, Angelin

Né en France en 1957, de parents albanais, Angelin Preljocaj débute des études de danse classique avant de se tourner vers la danse contemporaine auprès de Karin Waehner.
En 1980, il part pour New York afin de travailler avec Zena Rommett et Merce Cunningham, puis continue ses études en France auprès de la chorégraphe américaine Viola Farber et du français Quentin Rouillier. Il rejoint ensuite Dominique Bagouet jusqu’à la création de sa propre compagnie en décembre 1984. Il a chorégraphié depuis 50 pièces, du solo aux grandes formes. Angelin Preljocaj s’associe régulièrement à d’autres artistes dans des domaines divers tels que la musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz Stockhausen), les arts plastiques (Claude Lévêque, Subodh Gupta, Adel Abdessemed), le design (Constance Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier, Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal) et la littérature (Pascal Quignard, Laurent Mauvignier)…

Ses créations sont reprises au répertoire de nombreuses compagnies, dont il reçoit également des commandes, c’est le cas notamment de « La Scala » de Milan, du New York City Ballet et du Ballet de l’Opéra national de Paris. Il a réalisé des courts-métrages (« Le postier », « Idées noires » en 1991) et plusieurs films, notamment « Un trait d’union » et « Annonciation » (1992 et 2003). En 2009, il réalise le film « Blanche Neige » et en 2011 il signe, pour Air France, le film publicitaire « L’Envol », qui reprend la chorégraphie du Parc. Il a également collaboré à plusieurs réalisations cinématographiques mettant en scène ses chorégraphies : « Les Raboteurs » avec Cyril Collard d’après l’œuvre de Gustave Caillebotte en 1988, « Pavillon Noir » avec Pierre Coulibeuf en 2006 et « Eldorado / Preljocaj » avec Olivier Assayas en 2007.

Aujourd’hui composé de 24 danseurs permanents, le Ballet Preljocaj est installé depuis octobre 2006 au Pavillon Noir à Aix-en-Provence, un lieu entièrement dédié à la danse dont Angelin Preljocaj est le directeur artistique. Sa dernière création "La Fresque" a été présentée au Grand Théâtre de Provence du 20 au 24 septembre 2016. Réalisé avec Valérie Müller, le premier long-métrage d’Angelin Preljocaj, "Polina", danser sa vie, adapté de la bande-dessinée de Bastien Vivès, est sorti en salle en novembre 2016.


Source : Ballet Preljocaj ⎜Pavillon Noir


En savoir plus : preljocaj.org

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