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Retrospective : 1988

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Chopinot, Régine (France) Montet, Bernardo (France) Bagouet, Dominique (France) Brumachon, Claude (France) Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 1988

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Chopinot, Régine (France) Montet, Bernardo (France) Bagouet, Dominique (France) Brumachon, Claude (France) Fattoumi, Héla (Tunisia) Lamoureux, Éric (France)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 1988

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées.

Focus sur l'année 1988 et les productions de Régine Chopinot, Bernardo Montet, Dominique Bagouet, Claude Brumachon, Héla Fattoumi et Eric Lamoureux.

Retranscription du texte :

1988, c'est l'année de la danse en France. Et la danse crève l'écran. Les chorégraphes eux-mêmes se mettent à la réalisation et proposent des moments de danse cinématographiques à côté de la scène et du plateau.
Ou alors ils forment des duos avec des réalisateurs pour des créations qui sont devenues un genre en soi : la vidéodanse.
Toutes les subtilités du septième art, accompagnées des innovations de la vidéo, offrent au public gros plans, désynchronisations et hors champ pour percevoir "autre chose" de la danse.
Les institutions jouent le jeu en relayant ces œuvres : Beaubourg leur consacre un festival, et la toute jeune La Sept, qui n'est pas encore arte et qui n'est même pas encore de la télé, s'appuie sur le relais d'FR3 pour envoyer de la danse tous azimuts.
Et pendant ce temps là, au cinéma, Besson danse avec les dauphins et Annaud avec les ours.

Crédits

Montage et réalisation Bérénice Meinsohn Assistée de Jérémy Aubert
Textes Sabine Glon
Conseillère historique et recherche archives Céline Roux
Musique et mixage Charlie Adamopoulos
Voix commentaire Hortense Volle
Chef de projet Christophe Parre

Production et Direction artistique Julie Charrier
Production et idée originale Laurent Duret

Merci à tous ceux qui nous ont aidé à réunir les archives


Tous droits réservés

Cette série est dédiée à Charles Picq

24 images
Production déléguée Farid Rezkallah
Administration de production Cindy Le Clère

En association avec
ARTE France – ARTE Concert, Unité Arts et Spectacles
Emelie de Jong, Pierre de Vaulx, Leslie Gilli, Agathe Leconte, Stéphanie Poncelet, José Correia, Laurent Daniel, Matthieu Audoly, Belinda Mathieu, Clémence Fléchard
L’Association des Centres Chorégraphiques Nationaux
Le Ministère de la Culture et de la Communication / Direction Générale de la Création Artistique
La SACD et copie privée

avec la participation du
Centre National de la Cinématographie et de l’image animée
Et en partenariat avec
Le Théâtre National de Chaillot
Les Inrocks
www.numeridanse.tv
La Gaïté Lyrique

Chopinot, Régine

Régine Chopinot, née en 1952 à Fort-de-l'Eau en Algérie, est très vite attirée par la danse. Après des cours de danse classique, elle découvre la danse contemporaine avec Marie Zighera en 1974. Devenue lyonnaise, elle y fonde en janvier 1978 sa première compagnie, la Compagnie du Grèbe qui associe danseurs, comédiens et musiciens. Elle signe alors ses premières chorégraphies. Trois ans plus tard, elle reçoit le deuxième prix au Concours chorégraphique international de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) pour la pièce « Halley's Comet » (1981) rebaptisée « Appel d'air ». 


Ses créations suivantes, « Délices » et « Via », ouvrent la chorégraphie aux apports d'autres médias dont le cinéma. C'est avec « Délices » (1983) que Régine Chopinot commence sa longue collaboration avec le couturier Jean Paul Gaultier, qui marquera l'époque, avec des pièces comme « Le Défilé » (1985), « K.O.K. » (1988), « ANA » (1990), « Saint Georges » (1991) ou « Façade » (1993). Nommée en 1986, directrice du Centre chorégraphique national de Poitou-Charentes à La Rochelle (où elle succède au Théâtre du Silence de Jacques Garnier et Brigitte Lefèvre), qui devient en 1993 le Ballet Atlantique-Régine Chopinot (BARC), Régine Chopinot multiplie les rencontres artistiques : avec des plasticiens comme Andy Goldsworthy, Jean Le Gac ou Jean Michel Bruyère, des musiciens comme Tôn-Thât Tiêt ou Bernard Lubat.


Au début des années 1990, elle quitte – selon son expression – les « espaces de grande légèreté » où, très jeune, elle s'était fait connaître, notamment dans sa collaboration avec Jean Paul Gaultier. Elle se passionne alors pour des expériences de confrontation de la danse contemporaine aux éléments et aux rythmes naturels et de sa mise à l'épreuve de pratiques et de sciences du corps anciennes et complexes, comme le yoga. En 1999, dans le cadre des « artistes associés », Régine Chopinot invite trois personnalités de la danse contemporaine à collaborer pendant trois ans à son projet artistique : Françoise Dupuy, Dominique Dupuy et Sophie Lessard rejoignent l'équipe de danseurs permanents et d'intervenants-chercheurs du BARC, comme interprètes, pédagogues et chorégraphes.


En 2002, elle ouvre le triptyque de la Fin des Temps, une longue remise en cause de l'écriture et de la création chorégraphique conséquente à une mise en crise volontaire des notions générales de temps, de mémoire et de construction. « Chair-obscur », son premier chapitre, est tourné vers un effacement du passé, de la mémoire, et « WHA » vers la disparition du futur. « O.C.C.C. » se préoccupe du « temps qui reste », de ce qu'il reste à faire, ce qui peut être fait encore, à l'endroit simple et essentiel de la représentation. En 2008, « Cornucopiae », la dernière pièce créée au sein de l'institution, signe la fin d'une forme de représentation et ouvre vers une autre proposition de perception sensorielle.


Parallèlement à son travail de chorégraphe, Régine Chopinot collabore en tant qu'interprète avec des artistes qui lui sont proches : Alain Buffard (« Wall dancin' - Wall fuckin' », 2003 ; « Mauvais Genre », 2004), Steven Cohen (« I wouldn't be seen dead in that ! », 2003). Ou encore, elle forme et dirige des danseurs vietnamiens dans le cadre d'une collaboration avec l'École supérieure de danse du Vietnam et l'Opéra-Ballet de Hanoï (« Anh Mat », 2002 ; « Giap Than », 2004). En 2008, la chorégraphe quitte le CCN de La Rochelle et crée la compagnie Cornucopiae - the independent dance, la nouvelle structure qui porte désormais, création et répertoire, tous les travaux de Régine Chopinot. En 2010, elle choisit le port de Toulon pour y vivre et travailler.


Depuis 2009, Régine Chopinot s'aventure, questionne et approfondit sa recherche du corps en mouvement en lien avec la force de la parole auprès de cultures organisées par et sur la transmission orale, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, au Japon. De nombreux actes artistiques jalonnent ces trois dernières années : pièces chorégraphiques et films réalisés à partir des expériences artistiques In Situ ont été créés dans le cadre du projet Pacifique Sud. La relation privilégiée initiée depuis 2009 avec le groupe du Wetr (Drehu/Lifou), aboutit à la création de « Very Wetr ! » au Festival d'Avignon en juillet 2012, repris au Centre national de la danse en février 2013.


En savoir plus

Site de Cornucopiae

Dernière mise à jour : février 2013

Montet, Bernardo

Bernardo Montet est actuellement artiste associé au projet SEcW à Morlaix et en résidence d'artiste au Théâtre Louis Aragon à Tremblay en France. Il a été à la direction du Centre chorégraphique national de Tours de 2003 à fin 2011.

Après un passage à l’école Mudra de Maurice Béjart à Bruxelles, il poursuit sa carrière auprès de la chorégraphe Catherine Diverrès, et codirige avec elle le Centre chorégraphique national de Rennes jusqu’en 1998. A partir de 1997, Bernardo Montet s’entoure d’une équipe de collaborateurs fidèles :  Tal Beit Halachmi, Taoufiq Izeddiou, Dimitri Tsiapkinis et Marc Veh, avec lesquels il compose un répertoire d’une vingtaine de pièces.  Depuis Pain de Singe, solo fondateur imaginé avec le cinéaste Téo Hernandez (1987), il signe entre autres en 1997 Issê Timossé (avec la complicité de Pierre Guyotat, auteur et récitant), en 1998 Beau Travail (en collaboration avec Claire Denis), en 2001 Bérénice de Racine (coécrit avec Frédéric Fisbach), ou encore O.More (avec des musiciens gnawas) en 2002.

A Tours, il crée neuf pièces : Parcours 2C (vobiscum) (avec le plasticien Gilles Touyard) en 2004, Coupédécalé avec Eran Tzur pour la composition musicale (2005), Les batraciens s’en vont (2006) et Batracien, l’après-midi (2007), deux pièces réalisées avec Lorella Abenavoli pour la création électroacoustique, Apertae (2008), Switch me off (coécrit avec Thomas Ferrand, 2009), God needs sacrifice (2010), Isao, un solo écrit pour et en collaboration avec la chorégraphe malgache Gaby Saranouffi et Des Hommes, une pièce de groupe en collaboration avec l’historienne et critique Geneviève Vincent en décembre 2011.

En juillet 2011, il est nommé Officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

En 2012, Bernardo Montet accompagne Madeleine Louarn sur le spectacle Les Oiseaux d’Aristophane, parallèlement il travaille sur un duo intitulé (Des)incarnat(s), avec un des comédiens de l’Atelier Catalyse, sur la notion de Vulnérable.

Toutes ses pièces, portées par l’exigence et la radicalité, traitent de sujets qui lui sont chers : le colonialisme, la mémoire, l’identité, la conscience des corps, la résistance… Chaque chorégraphie surgit de la précédente pour tisser une image à la fois semblable et différente : les corps, dans leur dimension poétique et politique, rejouent le monde qui nous entoure.

Bernardo Montet développe également des projets singuliers avec des enfants tels que ChOral (2013), Mom’arts (2011 et 2014), et dans l’espace urbain avec Pas à Pas (2013), La marche des Anges (2007), Veiller par le geste (2008, 2010).
 

Plus d'infos : www.ciemawguerite.com

Bagouet, Dominique

Angoulême, 9 juillet 1951 - Montpellier, 9 décembre 1992

Elève de Rosella Hightower à Cannes dès 1965, il reçoit un enseignement classique et trouve son premier engagement chez Alfonso Cata au Ballet du Grand Théâtre de Genève en 1969. L'année suivante, il danse dans la compagnie de Félix Blaska puis entre aux Ballets du XXème siècle de Béjart à Bruxelles. L'expérience dure deux ans et se prolonge dans le groupe Chandra (où travaillait aussi Maguy Marin).

De retour à Paris en 1974, Dominique Bagouet prend des cours avec Carolyn Carlson et Peter Goss. Il danse aussi dans les compagnies de Joseph Russillo, Anne Béranger et Peter Goss. Il part quelques mois aux Etats-Unis où il découvre les techniques issues des écoles américaines, entre autres avec Jennifer Muller et Lar Lubovitch.

En 1976, à son retour en France, il présente sa première chorégraphie : « Chansons de nuit » au Concours de Bagnolet et remporte le premier prix avec mention « recherche ». Il fonde alors sa propre compagnie. Pour la faire vivre, il va enchaîner les créations à un rythme très soutenu qu'il déplore. Jusqu'en 1979, il crée quatorze pièces, parfois dans l'urgence et pas toujours de façon satisfaisante.

Avec « Sous la blafarde », le jeune chorégraphe commence à s'imposer et trouve un havre : la ville de Montpellier qui accueille la compagnie et lui donne les moyens d'exister puisqu'il est invité à mettre sur pied et à diriger le Centre chorégraphique régional de Montpellier. Il créera d'ailleurs dans cette ville le Festival International Montpellier Danse qu'il dirigera jusqu'en 1982.

Dominique Bagouet va alors créer certaines des pièces les plus marquantes de la chorégraphie contemporaine française, d' « Insaisies »(1982) jusqu'à « Necesito, pièce pour Grenade » (1991), ultime commande réalisée pour célébrer le 500ème anniversaire de la ville espagnole.

Avec des pièces comme « Déserts d'amour » (1984), « Le Crawl de Lucien » (1985) ou « Assaï » (1986), Dominique Bagouet impose clairement sa personnalité et son style. Il compose le mouvement de très nombreux petits gestes (jeux des pieds et des mains, inclinaison particulière du torse...) sans aucun maniérisme et d'une redoutable précision.

Autre constante, le chorégraphe a toujours su s'entourer d'artistes au talent reconnu. Il y eut Tristan Murail pour«Déserts d'amour », Pascal Dusapin pour « Assaï », Christian Boltanski pour « Le Saut de l'ange » (1987), ou l'actrice Nelly Borgeaud pour le superbe « Meublé sommairement » (1989), adaptation chorégraphique d'un roman d'Emmanuel Bove.

Avec Charles Picq, il a réalisé deux films : « Tant mieux, tant mieux ! » (1983) et « Dix anges, portraits » (1988) d'après « Le Saut de l'ange ».

S'il y avait un style Bagouet, il résiderait également dans cette curiosité qui a marqué toute une génération.

En 1993, les danseurs de sa compagnie fondent Les Carnets Bagouet afin de préserver et transmettre le patrimoine artistique du chorégraphe. Ils proposent le répertoire à d'autres compagnies et de nombreuses écoles.

Source : Philippe Verrièle - Extrait de « 99 biographies pour comprendre la jeune danse française », Les Saisons de la danse-hors série été 97.

En savoir plus : www.lescarnetsbagouet.org

Brumachon, Claude

Claude Brumachon est né en 1959, à Rouen. Après avoir suivi les cours aux Beaux-Arts où le dessin l’emmène sur le chemin des corps, il découvre la danse à dix-sept ans avec les Ballets de La Cité dirigés par Catherine Atlani, il y restera deux ans. En 1981, Claude Brumachon rencontre Benjamin Lamarche à Paris, ils commencent aussitôt une recherche commune et originale. Ensemble, ils partent à l’exploration de ce monde nouveau qui s’ouvre par le corps dansant. Claude Brumachon entre 1980 et 1983 travaille avec Chirstine Gérard (La Pierre Fugitive), Karine Saporta ( ) et Brigitte Farges. N’appartenant à aucune école particulière et n’en refusant aucune, Claude et Benjamin scellent leur entente avec un premier duo: Niverolles Duo du col en 1982. Avec leur premier groupe, la compagnie les Rixes en 1984, ils inventent une écriture chorégraphique stylisée véhémente et passionnelle ; un geste acéré, vif, une tendresse tourmentée. Ils s’entourent de danseurs, d’un compositeur, d’une maquilleuse, d’un costumier. Fonder une troupe, la mener vers la création. En quatre ans, le chorégraphe crée dix pièces dont deux majeures (1988) : Texane (primée au concours de Bagnolet) et Le Piédestal des vierges qui imposent leur style à une gestuelle reconnaissable. Elle enchaîne rapidement des séquences de mouvements tranchés, acérés, découpant le corps et l’espace. La réputation du chorégraphe s’installe. En 1989 émerge Folie, de nouveau un très grand succès. Succès qui sera renouvelé 7 ans plus tard, en 1996, avec Icare, solo (présenté au 50ème festival d’Avignon) écrit pour Benjamin Lamarche. Parfois tâtonnant, parfois fonçant, Claude Brumachon et Benjamin Lamarche imaginent et inventent de nouveaux mondes. Jamais il n’y a entre eux le moindre doute, les doutes sont dans la danse, dans le comment faire, dans l’incessant questionnement du pourquoi ce corps mouvant qui obsède l’esprit. L’enseignement de leur danse se fait avec l’apprentissage, les cours sont là autant pour transmettre ce tout nouveau savoir, que pour l’affiner. Des moments pour unir le groupe sous une gestuelle commune. Comprendre passe aussi par faire comprendre. Expression du désir – passionnel – et de la sensualité débordante parfois au point qu’on a pu la qualifier de violente, leurs pièces sont des récits de l’indicible, des miroirs de mondes intérieurs déchaînés, poussés jusqu’au bout de leur loi. Claude Brumachon et Benjamin Lamarche se font chercheurs de mouvements poétiques et énergiques. Ils créent une danse tour à tour énergique et tourmentée, lyrique et passionnée, élevée et romantique puis terrestre et lourde de sens. Des errances de Molière, ils font avec Histoire d’Argan le visionnaire (2007) un spectacle lumineux et facétieux en hommage à l’artiste. De la société de consommation, ils font un Festin (2004) charnel et sensuel où la proximité éclate au visage du spectateur. Avec Phobos (2007), ils s’aventurent dans les peurs irrationnelles, universelles ou futiles. Claude et Benjamin créent à partir du corps pour le corps avec le corps. Leurs danses sont autant d’histoires de groupes qui se partagent l’espace de vie, que de solitude face au monde. Une recherche autour d’un geste irrationnel qu’ils appellent le geste juste, nécessaire et non gratuit.

Un geste chargé d’une histoire indicible qui devient l’instant-même et dans un constat, parfois amer, offre une vision de l’homme dans sa complexité. Claude Brumachon a signé plus de soixante-dix chorégraphies originales avec ses propres danseurs, des danseurs d’autres ballets français ou étrangers, des écoles et également avec des enfants. Claude Brumachon fut directeur du Centre Chorégraphique National de Nantes de 1992 à 2015 accompagné par Benjamin Lamarche qui fut co-directeur de 1996 à 2015.

Source : Brumachon-Lamarche

En savoir plus :

https://www.brumachon-lamarche.fr/

Fattoumi, Héla

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988.  Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi  prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les  propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création  contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.  

Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités.  De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du  corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser)  en mouvement.  Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie…  (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette,  2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque.  Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de  maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif,  faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par  une « énergie graphique ».  

Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004,  ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées  sur des sujets à forte tonalité sociétale.  Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze  (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la  Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde  arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA,  solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée  internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm,  Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa,  (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes  réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne  marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.  

Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse.  Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival  Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du «  Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son  Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de  la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et  compositeur suédois Peter von Poehl.  

Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité.  En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre.  En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra.  En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre  d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26  danseurs professionnels et amateurs.  En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils  investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des  Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.  

Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005)  Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à  remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les  cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels.  Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du  vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un  rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert  le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto  au Japon.  

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans  différentes instances à la promotion et à la défense de l’art  chorégraphique.  De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD  (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre  chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon.  De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres  Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric  Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence.  Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.  


Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.


Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot

BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.

SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.

• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.


En lien avec les musiques actuelles :
SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.


Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion

Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.


Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).

Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.

Lamoureux, Éric

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux fondent la Compagnie FATTOUMI/LAMOUREUX en 1988.  Leur première pièce Husaïs est couronnée du prix de la 1ère œuvre au concours international de Bagnolet en 1990, suivie du trio Après-midi  prix Nouveaux Talents Danse de la SACD en 1991. Ces deux œuvres les  propulsent parmi les leaders d’une nouvelle génération de la création  contemporaine et leur apportent une reconnaissance internationale.
 

Un espace de recherche dont la source est l’entremêlement de leurs particularités.  De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du  corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser)  en mouvement.  Durant cette première période plusieurs pièces marquantes voient le jour dans la continuité d’Husaïs : Si loin que l’on aille (Théâtre de la Bastille et Théâtre de la Ville, 1992) ; Fiesta (Commande du Festival d’Avignon, 1992) ; Asile Poétique (Théâtre de la Ville, 2000) à partir des textes du poète Antonio Ramos Rosa ; Wasla, Ce qui relie…  (Biennale de Lyon, 1998) ; Vita Nova (Grande Halle de la Villette,  2000) avec la 11ème promotion du Centre National des Arts du Cirque.  Ces pièces affirment un travail chorégraphique relié aux notions de  maîtrise/non maîtrise, de puissance/fragile, de minimalisme/performatif,  faisant surgir une danse dont la charge expressive est traversée par  une « énergie graphique ».
 

Nommés à la direction du CCN de Caen/Basse-Normandie en 2004,  ils poursuivent alors leur démarche à travers des pièces plus portées  sur des sujets à forte tonalité sociétale.  Ce seront La Madâ’a (Arsenal de Metz, 2004) avec les frères Joubran, virtuoses palestiniens du oud ; Pièze (Unité de pression) et La danse de Pièze  (Festival Dialogue de corps, Ouagadougou, 2006 et Théâtre de la  Bastille), autour de la notion d’ « homosensualité » dans le monde  arabo-musulman ; Just to dance… (Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, 2010), pièce autour de la notion de « créolisation » développée par Édouard Glissant ; MANTA,  solo créé au Festival Montpellier Danse 2009 puis en tournée  internationale (Tokyo, Séoul, Berlin, Tunis, Bruxelles, Stockholm,  Oslo), à partir de la problématique que soulève le port du niqab ; Lost in burqa,  (Festival danse d’ailleurs, 2011) performance pour 8 interprètes  réalisée à partir des « vêtements-sculptures » de la plasticienne  marocaine Majida Khattari ; Masculines (Arsenal de Metz, 2013) sur les représentations du féminin de part et d’autre de la Méditerranée.
 

Ils réactivent une recherche chorégraphique se ressourçant au potentiel expressif et poétique de la danse.  Une douce imprudence co-signée avec Thierry Thieû Niang (Festival  Ardanthé 2013, Théâtre National de Chaillot, 2014) sur la notion du «  Care » ; Waves commande pour le NorrlandsOperan et son  Orchestre symphonique dans le cadre de Umeå 2014, capitale européenne de  la Culture pour laquelle ils s’associent avec le chanteur et  compositeur suédois Peter von Poehl.
 

Ils s’aventurent régulièrement hors des théâtres pour réagir in-situ à d’autres contextes de réactivité.  En février 2009, ils signent la performance Stèles dans le cadre d’une « Nocturne » exceptionnelle, commande du Musée du Louvre.  En 2008 il créent Promenade au Grand Palais et imaginent un dialogue avec les sculptures monumentales de Richard Serra.  En janvier 2012 ils créent Circle invitant le public au centre  d’un dispositif circulaire où la danse s’enivre à l’énergie mêlée de 26  danseurs professionnels et amateurs.  En 2013, dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, ils  investissent l’exposition « Un été au bord de l’eau » du Musée des  Beaux-Arts de Caen pour une Flânerie chorégraphique.
 

Création du Festival Danse d’Ailleurs (2005)  Dès 2005, ils initient le Festival Danse d’Ailleurs qui a vocation à  remettre en perspective la notion d’universalisme en questionnant les  cadres référents de la modernité en art selon les horizons culturels.  Les quatre premières éditions ont fait focus sur des artistes issus du  vaste et divers continent africain et ont valu à ce jeune festival un  rayonnement international grandissant, les éditions suivantes ont ouvert  le spectre jusqu’en Asie en lien avec le Festival Hot Summer in Kyoto  au Japon.
 

Héla Fattoumi et Éric Lamoureux sont fortement engagés dans  différentes instances à la promotion et à la défense de l’art  chorégraphique.  De 2001 à 2004, Héla Fattoumi est vice-présidente Danse de la SACD  (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques). Elle est à ce titre  chargée de la programmation du « Vif du sujet » au Festival d’Avignon.  De 2006 à 2008, elle préside l’ACCN (Association des Centres  Chorégraphiques Nationaux). Présidence reprise de 2010 à 2013 par Éric  Lamoureux, qui assure depuis la vice-présidence.  Depuis septembre 2013 Héla Fattoumi est présidente déléguée à la prospective au SYNDEAC.
 

Ils sont nommés à la direction du Centre chorégraphique National de Franche Comté à Belfort en mars 2015. Dès leur nomination à la direction du CCNFCB ils rebaptisent l’institution VIADANSE, dans la perspective d’impulser une nouvelle dynamique et de faciliter l’appropriation par le public du projet et de l’institution.


Ils enrichissent leur répertoire grâce à la création de plusieurs spectacles dont
OSCYL en lien avec les arts plastiques, traversé par la notion d’altérité qui constitue un fil conducteur dans le parcours des deux créateurs. Ils s’aventurent ainsi à la croisée des disciplines dans une tentative de décloisonnement entre la danse, les arts plastiques, le théâtre d’objets, le théâtre de marionnettes.
Création en Septembre 2017 pour l’ouverture du Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes de Charleville Mézières. Avant-première au Festival International de Roverreto (Italie) puis le Théâtre National de Chaillot

BNETT WASLA relié au désir de poursuivre la transmission d’un répertoire aux jeunes génération. les deux chorégraphes réinventent une partition pour quatre femmes, danseuses du jeune Ballet National Tunisien. Ainsi ils s’engagent dans une véritable expérience intergénérationnelle et transculturelle, puisant dans l’intime et le singulier vers le collectif, traversé des enjeux liés à l’émancipation de la femme.
Création pour l’ouverture de la cité de la Culture de Tunis.

SWING Museum, spectacle jeune et tout public. SWING Museum propose un voyage imaginaire, à la croisée de la danse, de l’art dadaïste, des marionnettes et de l’imagerie vidéo. Ce conte féerique au décor mouvant s’appuie sur une trame narrative, l’aventure surprenante d’un gardien de musée qui fait un rêve éveillé
Création en février 2018 au festival À pas contés CDCN Dijon, soutenue par le Festival international MOMIX de Kingersheim.

• AKZAK, l’impatience d’une jeunesse reliée, autour du rapport danse/musique. Guidés par le double élan « aller vers et accueillir », les deux chorégraphes embarquent 12 danseurs venus d’Afrique et d’Europe vers une pièce chorégraphique chorale, en dialogue avec une composition musicale originale de et par le percussionniste virtuose Xavier Desandre Navarre. Création les 25 et 26 septembre 2020 aux Zébrures d’Automne, Les Francophonies, Des écritures à la scène, Limoges.


En lien avec les musiques actuelles :
SYMPATHETIC MAGIC avec le chanteur pop Peter von Poehl (collaboration entamée avec WAVES)
• L’évènement MOUVEMENTS Interstices chorégraphiques à l’occasion des 30 ans du festival les Eurockéennes. Une collection de 19 films courts, réunissant de nombreux chorégraphes et danseurs représentatifs de la richesse et de la diversité du champ chorégraphique et offrant ainsi à la danse un espace de visibilité hors norme. coproduction : Ministère de la Culture, Territoire de Musique, Arte Concert, VIADANSE, Sequence.


Ils créent trois autres formes en lien avec les musées et/ou l’espace public :
OSCYL Variation
• SUPERPOSE et BETWEEN.
Ces différents formats et leur diversité ont offert l’opportunité d’aller à la rencontre du public en faisant varier les contextes de réceptivité. Ils ont également permis de démultiplier les possibilités de diffusion

Ils créent trois spectacles avec les amateurs de toutes générations
CIRCLE, PULSE, JONCTION. Ils ont été de formidables activateurs de lien via l’engagement dans des expériences humaines et artistiques.


Ils initient TERRITOIRES DANSÉS EN COMMUN - un projet d’éducation artistique et culturelle à l’échelle transfrontalière
Soucieux de développer un réseau actif de personnes ressources dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle à l’échelle du territoire transfrontalier, afin de multiplier les possibilités d’intervention artistique en milieu scolaire au-delà même des frontières nationales, VIADANSE, avec le soutien du Fonds de Coopération Belfort – Canton du Jura, de la DRAC Bourgogne Franche-Comté, du Rectorat de l’Académie de Besançon et du Département de l’enseignement de la République et Canton du Jura, met en place un ambitieux programme de formation de personnes ressources de part et d’autre de la frontière (Territoire de Belfort, Pays de Montbéliard, Canton du Jura et Jura bernois en Suisse).

Le dépôt d’un dossier de financement dans le cadre du dispositif Interreg France-Suisse, validé le 7 décembre 2018, permet à ce projet une ambition et une pérennité pour les trois prochaines années, jusqu’en décembre 2021.

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