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Retrospective : 1984

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Yano, Hideyuki (Japan) Marin, Maguy (France) Gallotta, Jean-Claude (France) De Groat, Andy (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

en fr

Retrospective : 1984

Numeridanse 2015

Chorégraphe(s) : Yano, Hideyuki (Japan) Marin, Maguy (France) Gallotta, Jean-Claude (France) De Groat, Andy (United States)

Présentée dans la/les collection(s) : Numeridanse , 30 ans danse - Version Française

Producteur vidéo : 24images production

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Retrospective : 1984

À l'occasion des 30 ans des Centres Chorégraphiques Nationaux, 30 pastilles qui évoquent à travers un montage d’archives l’histoire des CCN, des chorégraphes et de la danse en France ces 30 dernières années ont été créées.

Focus sur l'année 1984 et les productions de Hideyuki Yano, Maguy Marin, Jean-Claude Gallotta, Carolyn Carlson et Andy de Groat.


Retranscription du texte :

En l'an de grâce 1984, la Cour déclare "le ballet classique ne nous suffit plus".
Le chambellan Jack Lang, grand ordonnateur des divertissements d'état, annonce la création de centres chorégraphiques nationaux Aux douze coins de l'hexagone ils sont chargés de présenter au bon peuple ébahi la danse dans tous ses états : aussi bien répertoire classique revu et corrigé que des créations con-tem-po-raines.
Car chaque centre est dirigé par un chorégraphe dont le travail est représentatif de ce qui émerge alors : la "nouvelle danse française".
À Grenoble, Jean-Claude Gallotta prend à bras le corps "les aventures d'Ivan Vaffan"
Pendant qu'à Créteil, Maguy Marin  nous invite à convoler.
Les vents d'est et d'ouest soufflent sur la bonne ville de Paris. De l'orient extrême nous vient Hideyuki Yano, dont le travail depuis dix ans invite à une autre approche de la danse et de la chorégraphie. Il y a dix ans aussi que L'Américaine Carolyn Carlson a initié ce qu’on appelle alors le Groupe de Recherches Chorégraphiques à l’Opéra de Paris. En 1984, elle nous livre son solo "Blue Lady" qui va devenir culte.
Alors que s'ouvre la première Biennale de la danse à Lyon, Andy Degroat interroge avec humour le répertoire classique. C'est le Bal d'Ettore Scola qui reçoit le César du meilleur film. Les Rita Mitsouko célèbrent une danseuse argentine, et Desmond Tutu est prix Nobel de la paix.

Yano, Hideyuki

Né à Tokyo en 1943, Hideyuki Yano part aux États-Unis en 1961 pour suivre des études littéraires, puis revient au Japon et s'intéresse au théâtre nô. En 1969, il crée ses premiers spectacles qui réunissent sur scène comédiens, danseurs et musiciens. Il s'installe à Paris en 1973 et fonde trois ans plus tard le groupe Ma Danse Rituel Théâtre, dont feront notamment partie Elsa Wolliaston, Lila Greene, Sidonie Rochon, Mark Tompkins, Karine Saporta et François Verret. Ses créations explorent les limites de la danse, aux frontières du théâtre et de la musique et sa figure – aujourd'hui en partie effacée et, à la fois, mythifiée – va occuper une place très particulière au sein de la nouvelle danse française.

Tandis que parallèlement le public européen découvre le butô, de l'œuvre d'Hideyuki Yano se dégage l'idée que la danse est l'expression, non pas d'une technique, mais d'un état intérieur où la sensation et le désir sont au premier plan. L'artiste suscite ainsi des univers plastiques au pouvoir magnétique, notamment avec « Géo-chorégraphie » (1977), « Hana-Cristal fleur » (1979), «Au puits de l'épervier» (1983) ou le triptyque «Salomé» d'après Oscar Wilde (1986).
En 1986, H. Yano devient directeur du Centre chorégraphique national de Besançon- Franche-Comté. Il décède à Paris en 1988.

(Source : document de présentation des fonds d'archives et collections particulières, CND, 2010)

Dernière mise à jour : janvier 2013

Marin, Maguy

LA COURSE DE LA VIE 

Il y a un lieu de naissance, autre qu’une ville. Toulouse. Un emplacement atteint suite à une série de déplacements provoqués par des mouvements politiques en Espagne. Ainsi, grandir par là, en France, au tout début des années 50. Puis il y a un désir de danser qui se confirme par un enchaînement d’études - de Toulouse, à Strasbourg puis à Mudra (Bruxelles) Maurice Béjart, Alfons Goris et Fernand Schirren ... dans lequel se manifestent déjà des rencontres : les étudiants acteurs du Théâtre National de Strasbourg. Une volonté qui s’affirme avec le groupe Chandra puis au Ballet du XXème siècle. Le travail de création s’amorce aux côtés de Daniel Ambash, et les concours de Nyon et de Bagnolet (1978) viennent appuyer cet élan.


Faire à plusieurs 

De 1980 à 1990, portée par la confiance de l’équipe de la Maison des arts de Créteil, la recherche se poursuit avec Christiane Glik, Luna Bloomfield, Mychel Lecoq et la complicité de Montserrat Casanova. Une troupe se constitue renforcée par Cathy Polo, Françoise Leick, Ulises Alvarez, Teresa Cunha, et bien d’autres encore. Chercher toujours, avec une composante, une compagnie qui deviendra en 1985 le Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne. Une tentative de travailler à plusieurs et pouvoir en vivre, soutenue par une intense diffusion de par le monde. En 1987, la rencontre avec Denis Mariotte amorce une longue collaboration qui ouvre le champ des expériences par un questionnement mutuel hors des cadres d’un champ artistique spécifique. 


Faire - Défaire - Refaire 

1998, une nouvelle implantation.
Un nouveau territoire pour un nouveau Centre chorégraphique national à Rillieux-la-Pape, dans le quartier de la Velette. Avec la nécessité de reprendre place dans l’espace public. Un croisement de présences qui agit dans un espace commun : Un « nous, en temps et lieu ». Ainsi chercher en ce lieu la distance nécessaire pour renforcer notre capacité à faire surgir « ces forces diagonales résistantes à l’oubli » (H. Arendt). 

Le travail se poursuit dans une pluralité de territoires - du Studio, au quartier de la Velette, aux villes partenaires, jusqu’aux villes d’autres pays. Un travail où s’entremêlent des créations, des interventions multiples où l’exigence artistique ouvre des pistes qui dépassent le désir convivial immédiat d’un être ensemble. 

Avec l’arrivée en 2006 d’un nouveau bâtiment - pour le CCN de Rillieux-la-Pape. Un lieu à habiter et à cohabiter, un laboratoire citoyen qu’est l’art de la scène destiné aux regards de la cité pour qu’ait lieu le geste d’une poétique publique. Faire que se fabrique et s’exprime par l’adresse publique, de lieux en lieux, de villes en villes, de pays en pays, la part d’existence que l’art nous renvoie. Et par-delà ces multiples endroits, partager les moyens, les outils, les expériences et les actions. Croiser les champs artistiques, créer, soutenir des recherches, ancrer des actes artistiques dans divers espaces de vie sociale, des écoles aux théâtres, des centres d’art aux centres sociaux, des espaces publics aux habitations ouvertes, des lieux de recherches aux maisons de quartier en faisant vivre le geste artistique comme puissance poétique du faire et du refaire les mondes. 

L’année 2011 sera celle d’une remise en chantier des modalités dans lesquelles s’effectuent la réflexion et le travail de la compagnie. Après l’intensité de ces années passées au CCN de Rillieux-la-Pape, s’ouvre la nécessité d’une nouvelle étape en reprenant une activité de compagnie indépendante. Cette décision importante répond au désir toujours très vivant et impératif d’expérimenter autrement l’enjeu que présente l’acte de création, comme un potentiel capable de prolonger sous d’autres formes ce qui en est le cœur. 

Après un passage de 3 années à Toulouse, ville qui accueillera pour un court temps cette nouvelle aventure, sans répondre favorablement au besoin impérieux d’un espace de travail pérenne pour une compagnie permanente, l’idée d’une installation à ramdam, une ancienne menuiserie acquise en 1995 grâce aux droits d’auteur à Sainte-Foy-lès-Lyon a pris corps. Ce lieu est activé depuis 17 ans par une association qui propose aux artistes des résidences, de la formation et des ouvertures publiques. Ce projet actif et pérenne est actuellement soutenu par la Région Rhône Alpes, l’État et la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon. 

L’installation de la compagnie dans ce lieu en 2015 permet de continuer à ouvrir l’espace immatériel d’un commun qui cherche  obstinément à s’exercer et enclenche le déploiement d’un nouveau projet ambitieux en coopération avec la Cie PARC, la Katet cie et les artistes partenaires, Ulises Alvarez, Laura Frigato et Florence Girardon :  RAMDAM, UN CENTRE D’ART.


En savoir plus : https://compagnie-maguy-marin.fr/

Gallotta, Jean-Claude

Après un séjour à New York à la fin des années 70 où il découvre l'univers de la post-modern Dance (Merce Cunningham, Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown, Steve Paxton, Stuart Sherman...), Jean-Claude Gallotta fonde à Grenoble – avec Mathilde Altaraz – le Groupe Émile Dubois qui deviendra Centre chorégraphique national en 1984. Installé depuis ses débuts à la Maison de la culture (dont il sera le directeur de 1986 à 1989), il y crée plus de soixante chorégraphies présentées sur tous les continents, dont Ulysse, Mammame, Docteur Labus, Presque Don Quichotte, les Larmes de Marco Polo, 99 duos, Trois générations, Cher Ulysse...


Il a également chorégraphié plusieurs pièces pour le Ballet de l'Opéra de Lyon et pour le Ballet de l'Opéra de Paris. Invité par le metteur en scène Tadashi Suzuki à Shizuoka (Japon), il y a créé et fait travailler une compagnie japonaise de 1997 à 2000. Après l'Homme à tête de chou (à partir de l'album de Serge Gainsbourg dans une version d'Alain Bashung) en 2009, il crée en 2011 Daphnis é Chloé (Théâtre de la Ville) et le Sacre du printemps (Théâtre national de Chaillot) ; fin 2012, il présente Racheter la mort des gestes - Chroniques chorégraphiques 1 au Théâtre de la Ville, puis à la MC2 ; début 2013, la recréation d'Yvan Vaffan cherchant ainsi patiemment à partager avec le public un même récit, celui d'une histoire et d'un avenir artistique communs.

En octobre 2013, il co-signe le spectacle l'Histoire du soldat de Stravinsky et l'Amour sorcier de Manuel de Falla avec le chef d'orchestre Marc Minkowski et le metteur en scène Jacques Osinski. En 14-15, il présente le Sacre et ses révolutions à la Philharmonie de Parie et en juin, crée l'Étranger à partir du roman d'Albert Camus à la MC2 : Grenoble.

Il ouvre la saison 2015-2016 avec My Rock à la MC2 : Grenoble, puis au Théâtre du Rond-Point à Paris.

 

 

De Groat, Andy

(1947-2019)

Andy De Groat est né en 1947 aux États-Unis de racines hollandaise, italienne, française, allemande et anglaise. Pendant ses études de beaux arts à New York en 1967, il rencontre le metteur en scène Robert Wilson. Il rejoint sa troupe en tant que danseur puis chorégraphe dans l'ensemble de ses productions du Regard du Sourd en 1971, Une Lettre pour la Reine Victoria en 1974 jusqu'à Einstein on the Beach en 1976, créée pour le festival d'Avignon.
 En 1981, il reçoit une bourse de la Fondation Guggenheim - New York pour sa recherche chorégraphique.
 Des nouvelles pièces s'enchaînent pour red notes et parmi d'autres, plusieurs pour Jean Guizerix, Wilfride Piollet, Jean-Christophe Paré, le Groupe de Recherche Chorégraphique de l'Opéra de Paris (GRCOP), la Scala de Milan, ris et danceries, le Ballet du Nord (Roubaix) et Wah Loo Tin Tin Co, compagnie de jeunes interprètes à Montauban.
 Aujourd'hui, son œuvre compte plus de soixante créations présentées dans une vingtaine de pays et revient périodiquement à une interrogation du répertoire et du patrimoine de la danse.
 Sa compagnie a collaboré régulièrement à des productions lyriques depuis 1988, notamment pour La Flûte enchantée (Mozart), Robert Wilson à l'Opéra Bastille, The Rake's Progress (Stravinski), Alfredo Arias au festival d'art lyrique d'Aix-en-provence et à l'Opéra de Lyon, de Gênes et de Montpellier, Aïda (Verdi) et Klaus Michael Grüber à l'Opéra d'Amsterdam.

Source : CND

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