Welcome to paradise
1990 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Obadia, Régis (France) Bouvier, Joëlle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Welcome to paradise
1990 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Obadia, Régis (France) Bouvier, Joëlle (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 1990 > 1999
Producteur vidéo : Maison de la Danse de Lyon
Welcome to paradise
« Ce duo est crée peu après les premiers courts métrages ("La Chambre" et "L'Étreinte") réalisés par les deux danseurs-chorégraphes. Si leur source première est le cinéma néoréaliste italien, d'autres références apparaissent, notamment à travers la bande son qui reprend des dialogues de films de Samuel Fuller ou "I Want to be Loved by You" interprété par Marylin Monroe. Mais plus qu'une référence, le cinéma est ici matière chorégraphique : conception de la bande musicale, éclairages, enchaînement des séquences, effets contribuent à dessiner une chorégraphie filmique. Sans décor, avec pour seuls accessoires un bouquet de fleurs et une corde, tantôt balançoire, tantôt possible corde au cou, les deux danseurs - lui en veste sombre, elle en simple robe noire et talons aiguilles qu'elle abandonne bientôt - déclinent la gamme des sentiments qui traversent un couple : tendresse, peine, désir, extase, soumission, fuite. Avec une rare justesse dramatique toute entière portée par leur présence corporelle, ils font miroiter les facettes d'un amour, sensuel et cruel, ancré dans le corps. Le tournoiement imprime son motif sur ce duo entre hypnose et vertige, qui s'achève dans un nuage blanc formé par le talc que tous deux jettent en l'air, nuage indécidable venant auréoler l'image de leurs destins croisés. »
Source : Dictionnaire de la danse, Philippe Le Moal, Ed Larousse, 1999
Obadia, Régis
Régis Obadia est né en 1958 à Oran (Algérie), il étudie la danse de 1976 à 1979 à l'institut des Arts et du mouvement (Françoise et Dominique Dupuy) et s'initie au théâtre avec Jacques Lecoq. En 1980, il crée avec Joëlle Bouvier la compagnie l'Esquisse. Leurs premières pièces les propulsent au premier plan de la scène nationale et internationale.
Directeurs du centre national de danse contemporaine du Havre de 1986 à 1992, ils sont nommés directeurs artistique du centre national de danse contemporaine d'Angers en 1993, rebaptisé CNDC l'Esquisse qu'ils dirigent jusqu'en 2003.
En 1998, Régis Obadia s'engage dans une démarche individuelle de création.
Figure importante de la danse contemporaine depuis le début des années 80, Régis Obadia, a tatoué les mémoires des spectateurs par des pièces à la sensualité fiévreuse et au geste puissant. Avec la création de sa propre compagnie depuis 2003, il impose sa patte singulière et son ouverture d'esprit en œuvrant aussi bien du côté de la danse pure que du théâtre. Collaborant régulièrement à des projets avec la Russie, en tandem avec Lisa Wiergasova, il a obtenu différents prix prestigieux dont "Le Masque d'Or" en 2004 pour sa chorégraphie "Le Sacre du Printemps" et L"a Mouette "en 2004 pour sa mise en scène de "L'Idiot" au festival Tchaïka de Moscou. Après "Le Sacre du Printemps" (2003) sur la musique de Stravinski, il a signé "Réversibilité" (2005), inspiré des Fleurs du mal de Baudelaire et Trois (2006), sur la musique de La jeune fille et la mort de Schubert, présenté au Théâtre Sylvia Montfort à Paris. Parallèlement, il a réalisé un documentaire Dominique Mercy "Danse Pina Bausch" (2003), hommage à l'interprète iconique de la chorégraphe allemande.
Source : site de la compagnie Régis Obadia
En savoir plus : regisobadia.com
Bouvier, Joëlle
Depuis la création de leur compagnie l’Esquisse en 1980, Joëlle Bouvier a co-signé avec Régis Obadia 15 œuvres chorégraphiques diffusées dans le monde entier et co-réalisé 4 court-métrages, primés dans de nombreux festivals (FIPA d’Argent - Sélection officielle au festival de Cannes 1989...) et réalisé plusieurs clips vidéo dont Casser la Voix, de Patrick Bruel (Victoires de la Musique 1990 et Starclip 1990).
Elle a été co-directrice du CCN du Havre de 1986 à 1992, et du CNDC d’Angers de 1993 à 2003.
En 1993, elle réalise seule Le Pressentiment, court-métrage qui obtient le Grand Prix du Festival de Grenoble et le Prix de la Recherche du Festival de Montecatini.
En 1998, elle s’engage dans une démarche de création indépendante. De nombreuses pièces ont vu le jour depuis.
En 1999, elle crée Où en est la nuit, pièce pour 11 danseurs de l’École supérieure du CNDC l’Esquisse, puis Fureurs, au Festival Montpellier Danse en juin 1999 et le solo, Dépêche-toi ! au Festival de Danse de Marseille en juillet 1999.
En novembre 2000, Joëlle Bouvier réalise pour le jeune public L’Oiseau Loup à Sartrouville, qui a été présenté plus de 100 fois, en France et à l’étranger. En septembre 2002, avec 8 danseurs, elle crée De l’Amour, coproduit par la Scène Nationale Les Gémeaux / Sceaux, comme toutes ses créations depuis cette date.
Invitée par Françoise Letellier, directrice de la Scène Nationale Les Gémeaux , Joëlle Bouvier est en résidence de création à Sceaux depuis janvier 2004. Elle crée Le voyage d’Orphée en mars 2004, puis son solo Face à Face en mai 2006, coproduit par le Théâtre de la Ville, Paris.
En octobre 2003, elle est invitée par Didier Deschamps, directeur du CCN - Ballet de Lorraine, pour réaliser Jeanne d’Arc, création pour 10 danseurs qui connaît un grand succès, puis en 2006 La Divine Comédie, pièce pour les 29 danseurs du ballet sur le thème de l’Enfer de Dante.
2004, elle crée la Cie Joëlle Bouvier et s’installe en résidence de création à la Scène Nationale des Gémeaux, à Sceaux de 2004 à 2008.
Elle crée Le voyage d’Orphée en mars 2004.
Puis un solo Face à Face en mai 2006, coproduit par le Théâtre de la Ville, Paris.
En octobre 2003, elle est invitée par Didier Deschamps, alors directeur du CCN - Ballet de Lorraine, pour réaliser Jeanne d’Arc, création pour 10 danseurs, puis en 2006 La Divine Comédie, pièce pour les 29 danseurs du ballet sur le thème de l’Enfer de Dante.
2009 création de Dolls pour 5 danseurs Hip Hop, au festival Suresne Cité Danse, puis Roméo et Juliette, première collaboration avec le Ballet du Grand Théâtre de Genève.
2011 crétion de What about love, pour la Korea National Contemporary Dance Company de Séoul.
2012 Création de Avà o Homen que caminha, pour la Cia Sociedade Masculina de Sao Paolo, au Brésil.
2015 elle retrouve le ballet du Grand Théâtre de Genève pour la création de Tristan & Isolde - Salue pour moi le monde, sur la musique de Richard Wagner
Ce spectacle a remporté le GRAND PRIX de la critique 2016.
En 2016, elle reprend Jeanne d’Arc pour le Ballett Theater Basel.
2017 création d’un spectacle événement pour l’inauguration du 1er musée Camille Claudel, à Paris.
En 2018, Joëlle Bouvier crée ODISSEIA pour la Sao Paulo dance company.
Elle collabore à la création de VxH - La voix humaine, de Cocteau, spectacle de Roland Auzet, avec Irène Jacob.
Parallèlement à son activité de création, Joëlle Bouvier est invitée à réaliser des projets événementiels comme l’animation des vitrines du Grand Magasin Le Printemps à Paris en mars 2002, et en juin 2007. En août 2006, elle réalise une performance pour le lancement d’un nouveau produit cosmétique chinois, qui s’est déroulée au Palais des Congrès à Paris, puis en Chine.
Elle a été la chorégraphe des Bacchantes, créé en février 2005 à la Comédie Française dans une mise en scène d’André Wilms.
Joëlle Bouvier a reçu le GRAND PRIX de la Danse SACD, une victoire de la musique pour la réalisation du clip vidéo Casser la voix de P Bruel, elle est officier des Arts et Lettres et en 2016, elle reçoit le GRAND PRIX de la critique pour Tristan & Isolde-Salue pour moi le monde.
Source : Marseille objectif danse
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
Welcome to paradise
Chorégraphie : Joëlle Bouvier, Régis Obadi
Interprétation : Joëlle Bouvier, Régis Obadia
Lumières : Marc Oliviero
Costumes : Thomas Smith
Son : Patrick Roudier
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Coproduction Théâtre de la ville, Maison de la culture du Havre, l'Esquisse
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse de Lyon - Charles Picq, 1992
Danse et arts numériques
Danse sur Mobilier urbain dissuasif
(LA)HORDE : RÉSISTER ENSEMBLE
CHRISTIAN & FRANÇOIS BEN AÏM ET L'ÉLAN VITAL - échappées chorégraphiques salvatrices
Les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
40 ans de rock et danse
[1930-1960] : Entre Europe et Etats-Unis, un néoclassicisme à l’écoute de son temps
Les Ballets russes ont ouvert la porte à ce qui sera nommé plus tard : le néoclassique. A l’époque, l’expression « ballet moderne » est souvent utilisée pour définir ce renouvellement esthétique : un savant mélange de tradition et d’innovation définit par chaque chorégraphe.
La Nouvelle Danse Française des années 80
En France, à l’aube des années 80, une génération de jeunes s’empare du corps dansant pour esquisser leur vision singulière du monde.
Memories (ou l'oubli)
Quand le réel s'invite
Comment les œuvres témoignent-elles du monde ? L’artiste contemporain est-il lui-même le produit d’une époque, d’un milieu, d’une culture ?
Folklores dites-vous ?
Présentation de la manière dont les chorégraphes contemporains revisitent le Folklore.
Les états de corps
Explication du terme « état de corps » pour la danse.
La danse au Québec : Les corps déraisonnables
Première partie du Parcours consacré à la danse au Québec, voici un ensemble d’extraits présentant l’utilisation très physique du corps.
Corps dansants
Focus sur la variété des corps que propose la danse contemporaine et la manière de montrer ces corps : de la nudité complète au corps tout à fait caché ou recouvert.
Pantomimes
Présentation de la pantomime dans les différents courants de la danse.
Danse et musique
Le rapport entre musique et création chorégraphique se décline différemment selon les courants, selon les siècles.