Democracy
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Le Pladec, Maud (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2014
Producteur vidéo : Maison de la Danse / Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Democracy
2014 - Réalisateur-rice : Plasson, Fabien
Chorégraphe(s) : Le Pladec, Maud (France)
Présentée dans la/les collection(s) : Biennale de la danse , Biennale de la danse - 2014
Producteur vidéo : Maison de la Danse / Biennale de la danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Democracy
Si la musique fait autorité, si la musique incarne la loi, quelle peut être alors la position de la danse ? Suivre le rythme ou faire l’expérience de l’insurrection ? Avec DEMOCRACY Maud Le Pladec place le corps au centre du débat politique pour une danse d’ « intérêt public ».
En 4 batteries et 5 danseurs, Maud Le Pladec choisit de poursuivre son travail sur la confrontation entre musique et danse. Une confrontation musclée à la hauteur des deux partitions choisies : Dark Full Ride de l’américaine Julia Wolfe, une composition pulsionnelle qu’elle compare à « un cri, une invitation à faire l’expérience de la nature instable du corps collectif, social ou politique et des forces contradictoires qui le constituent ». Ensuite une composition originale de l’italien Francesco Filidei, l’idée étant de faire se rencontrer 2 esthétiques : le post-minimalisme américain et la scène musicale contemporaine européenne. Ça c’est pour la forme.
Mais DEMOCRACY va au-delà, car l’enjeu est politique. Le titre n’est pas innocent, en référence directe aux thèses du philosophe Miguel Abensour, qui signait en 2009 : Pour une philosophie politique critique. L’occasion pour Maud Le Pladec de pointer « la différence entre le système juridico-politique qu’on appelle communément démocratie et le vrai Demos, qui est un processus d’individualisation, une expérience des subjectifs. C’est là que cela m’intéresse. J’ai voulu questionner les rapports de force entre la musique et la communauté. Poser la question de l’être ensemble, c’est se demander quel type d’insurrection quand il y a autorité. À quel moment cela devient illégal ? Qu’est-ce que cela veut dire d’aller à l’encontre d’un intérêt public ? »
Alors quel rapport existe-t-il entre ces questions d’ordre politique et la confrontation danse/musique ? Un rapport direct pour la chorégraphe qui déclare : « C’est très fort, la musique, plus que les corps. Elle fait autorité, elle incarne le pouvoir, elle donne la loi. Comment réagir ? L’énergie est-elle synonyme de liberté ? » Sur le plateau, 5 danseurs pour 4 percussionnistes avec cette question : qui mène la danse ?
Le Pladec, Maud
Après avoir suivi la formation exerce au Centre chorégraphique national de Montpellier, Maud Le Pladec est interprète pour plusieurs chorégraphes comme Georges Appaix, Loïc Touzé, Mathilde Monnier, Mette Ingvartsen ou encore Boris Charmatz. En 2010, elle crée sa première pièce Professor (prix de la Révélation Chorégraphique du Syndicat de la Critique), premier volet d’un diptyque autour de la musique de Fausto Romitelli puis en 2011, elle créé le second volet : Poetry.
En 2013, Maud Le Pladec est lauréate du programme Hors les Murs de l’Institut français et effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine qui donnera naissance à Democracy avec l’Ensemble TaCtuS et Concrete avec l’Ensemble Ictus. En 2015, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en co-créant Hunted avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili. En 2016, elle travaille à l’Opéra national de Paris sur Eliogabalo avec le metteur en scène Thomas Jolly et sous la direction musicale de Leonardo Garcia Alarcon. Parallèlement, Maud Le Pladec est artiste associée à La Briqueterie – CDCN du Val de Marne.
Depuis janvier 2017, elle succède à Josef Nadj et dirige le Centre chorégraphique national d’Orléans. Elle a créé depuis Borderline avec le metteur en scène Guy Cassiers, le solo Moto-Cross, Je n'ai jamais eu envie de disparaître avec l’auteur Pierre Ducrozet et Twenty-seven perspectives pour le Festival Montpellier Danse 2018. En décembre 2020, elle a présenté à huis clos une nouvelle création avec le CCN — Ballet de Lorraine : Static Shot et prépare Counting stars with you, nouvelle création pour 2021.
Source : Site du CCN d'Orléans
En savoir plus : https://www.ccn-orleans.com
Plasson, Fabien
Fabien Plasson est réalisateur, principalement dans le domaine du spectacle vivant (danse, musique, etc.).
C’est au cours de sa formation à l’École Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Lyon qu’il intègre en 1995 que Fabien découvre l’art vidéo. Il se forme alors auprès de divers artistes vidéastes (Joël Bartoloméo, Pascal Nottoli, Eric Duyckaerts, etc).
Son approche s’inscrit d’abord dans une recherche plastique avec la création d’installations et d’objets filmiques.
En 2001, il rejoint l’équipe de la Maison de la Danse de Lyon et s’occupe durant 10 ans de la programmation du Vidéo-Bar Ginger&Fred. Il découvre alors l’univers chorégraphique et les enjeux de la vidéo pour la diffusion et la transmission de la danse aux côtés de Charles Picq alors vidéaste et directeur du service vidéo de la Maison de la Danse.
En parallèle, il continue son activité de création plastique, réalise des vidéos de concerts, de pièces de théâtre et crée également des décors vidéos pour le spectacle vivant.
Aujourd’hui, Fabien Plasson est réalisateur vidéo au Pôle Image de la Maison de la Danse de Lyon et pour Numeridanse.tv, vidéothèque internationale de danse en ligne.
Source : Maison de la Danse, Fabien Plasson
Association Léda
Democracy
Chorégraphie : Maud Le Pladec
Interprétation : Nicolas Diguet ou Julien Gallée Ferré, Maria Ferreira Silva, Corinne Garcia, Mélanie Giffard, Simon Tanguy
Musique originale : Ensemble TaCTuS (YingYu Chang, Paul Changarnier, Quentin Dubois, Pierre Olympieff)
Lumières : Sylvie Mélis
Costumes : Alexandra Bertaut
Décors : Vincent Gadras
Autres collaborations : Assistant musical : Gaël Desbois — Documentation : Youness Anzane
Production / Coproduction de l'œuvre chorégraphique : Production Léda. Coproduction Théâtre National de Bretagne / Mettre en Scène 2013 - Rennes, Les Subsistances - Lyon, Maison de la Danse / Biennale de la danse de Lyon dans le cadre de modul-dance / programme Culture de l’Union Européenne, Théâtre Paul Éluard-tpe Scène conventionnée de Bezons dans le cadre de la permanence artistique de la Région Île-de-France, Tanzquartier Wien, CCN de Caen Basse-Normandie (Accueil Studio, Ministère de la Culture et de la Communication), CCN de Franche-Comté à Belfort (Accueil Studio, Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Franche-Comté), CDC Paris Réseau (Atelier de Paris - Carolyn Carlson, L’Étoile du nord, micadanses - ADDP, studio Le Regard du Cygne - AMD XXe).
Production / Coproduction de l'œuvre vidéo : Maison de la Danse, Biennale de Lyon
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