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Georges Appaix en quartiers d'été au CNDC d'Angers

CNDC - Angers 1986

Chorégraphe(s) : Appaix, Georges (France)

Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers

Producteur vidéo : CNDC Angers

en fr

Georges Appaix en quartiers d'été au CNDC d'Angers

CNDC - Angers 1986

Chorégraphe(s) : Appaix, Georges (France)

Présentée dans la/les collection(s) : CNDC - Angers

Producteur vidéo : CNDC Angers

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Georges Appaix en quartiers d'été au CNDC d'Angers

Comme ce fut le cas pour bien d'autres, le CNDC d'Angers occupe une place à part sur le chemin qui voit éclore la compagnie La liseuse, de Georges Appaix, au milieu des années 80. Quand Michel Reilhac prend les rênes de l'établissement, il en ouvre les locaux inoccupés l'été à une myriade de compagnies chorégraphiques en train de s'ébrouer dans le pays. Georges Appaix bénéficie de ces Quartiers d'été dès 1985, pour préparer la pièce "Antiquités" qui le fera connaître. Il y est de retour en 1986, où il approfondit son travail sur cette même pièce. La logique de création est ici proprement fondatrice, puisque Georges Appaix ne cessera plus de développer les principes qu'on peut découvrir dans l'extrait choisi : soit une mise en relation, par résonnances en miroir déformant, des structures de la langue parlée-écrite d'une part, et du language chorégraphique d'autre part, composé en jeux de motifs en séries, suites, inversions, suspensions, substitutions, mises en parenthèses, ponctuation.

Jamais on ne percevra mieux qu'à travers cette approche pourquoi on peut parler d'écriture du mouvement, ou encore de lexique gestuel, et aussi de grammaire permettant de structurer des phrases chorégraphiques. Du reste, avec la lettre A qui entame son titre, cette pièce se situe au tout début d'un répertoire de compagnie structuré en abécédaire : chaque pièce dans les années suivantes portera un titre s'ouvrant par la lettre suivante de l'alphabet.

Gérard Mayen

 

 

Générique

enregistré le 17 septembre 1986 dans les studios Bodinier du CNDC

chorégraphie Georges Appaix

interprétation Georges Appaix, Jean-Pascal Gilly, Pascale Luce, Sabine Macher, Catherine Rees

production CNDC Angers

Appaix, Georges

Né en 1953 à Marseille, smuciste section football, gaucher, il  découvre très tôt l’ennui, la rêverie et les voix de tierce des chansons  populaires italiennes.

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, il découvre  également au contact de Madeleine Chiche, Bernard Misrachi et d’Odile  Duboc, les mystères de l’improvisation et les joies difficiles du  travail sur le corps.
Il travaille parallèlement le saxophone qu’il renonce quelques années  plus tard à maîtriser, préférant écouter John Coltrane. Devient danseur  par effraction, puis chorégraphe sur le tas avec l’aide des danseurs.
En 1984, il fonde la compagnie La Liseuse, dont le nom évoquait avant  tout « La Liseuse sur fond noir » de Matisse qui est sur le mur du  bureau et dont les couleurs avait servi pour les costumes de la pièce  « Le Bel Été », et, aussi, la littérature.

Installée à Marseille depuis 1991 et à la Friche la Belle de Mai  depuis 1993, La Liseuse a produit une quarantaine de pièces de danse  contemporaine, allant du solo à la pièce pour une dizaine  d’interprètes. 

Georges Appaix aime prendre la littérature au pied de la lettre, tout  en se jouant des arts plastiques. De A à Z, il égrène l’alphabet comme  le fil conducteur d’une danse musicale, donne du corps à la lettre,  explore la beauté du déséquilibre, la fragilité de la communication, et  s’amuse du sens, des sons et des mots.
En trente-cinq années de créations, il déroule son abécédaire chorégraphique de A comme Antiquités, pièce qui a fait sa réputation dès 1985, en passant par Gauche-Droite, Question de Goûts, Hypothèses Fragiles, M. Encore ! Immédiatement là tout de suite, Once Upon a time, Torgnoles, Vers un protocole de conversation ?, Basta ! jusqu’à XYZ ou comment parvenir à ses fins, son ultime création.

« Un pas final vers la liberté de laisser une œuvre à laquelle il  faut avoir goûté au moins une fois, sous peine de passer à côté des plus  délicieuses saveurs jamais sorties de nos cuisines chorégraphiques. »  Thomas Hahn

Source : La Liseuse

En savoir plus : laliseuse.org

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