Laços
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Colker, Deborah (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Companhia Sociedade Masculina ; Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Laços
2007 - Réalisateur-rice : Picq, Charles
Chorégraphe(s) : Colker, Deborah (Brazil)
Présentée dans la/les collection(s) : Maison de la danse , Saisons 2000 > 2009
Producteur vidéo : Companhia Sociedade Masculina ; Maison de la Danse
Vidéo intégrale disponible à la Maison de la danse de Lyon
Laços
Deborah Colker a créé pour la compagnie une œuvre courte et graphique. Du demicercle initial ou isolé dans leur rond de lumière, les danseurs toisent l'espace, puis multiplient les regroupements et les éclatements. Une véritable chorégraphie de panneaux et de voiles, en fond et en avant-scène, scande l'espace. Les corps s'entrelacent. C'est une véritable géométrie qui s'installe, se développe, envahit puis expulse les danseurs eux-mêmes. Formidable retranscription imagée de l'évolution d'un pays, on ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec ce fantasme de modernité très présent dans la culture brésilienne. La bande sonore est exécutée en direct sur scène, un dialogue entre alto et sampler.
Source : Maison de la Danse
Colker, Deborah
Si l’œuvre de Deborah Colker se distingue par son agitation et son goût pour la diversité culturelle, cela n’est pas simplement le fait du hasard. Élevée dans la solitude de l’apprentissage du piano classique et l’excitation d’un sport collectif, le volley, la chorégraphe carioca découvre la danse contemporaine grâce à l’Uruguayenne, Graciela Figueiroa et à son groupe, Coringa, très célèbres dans le Rio de Janeiro des années 80. En 1984, sur l’invitation de Dina Sfat, actrice mytique du théâtre brésilien, elle débute ce qui allait devenir l’élément caractéristique de sa carrière au cours des dix années suivantes : directrice du mouvement, un titre inventé spécialement pour elle par le metteur en scène Ulysses Cruz afin de souligner l’importance de sa participation, au cours de cette période, dans le résultat final d’une dizaine de productions théâtrales. Ce titre, intégré plus tard dans le jargon théâtral brésilien, peut également s’appliquer avec precision à son rôle, par exemple, dans la création de mouvements pour les personnages des chiens du programme, TV Colosso, programme emblématique de la télévision des années 90 à destination des enfants brésiliens.
Avant et après avoir fondé la compagnie qui porte son nom, en 1994, Deborah Colker a également marqué de son empreinte des domaines aussi variés que les clips vidéo, la mode, le cinéma, le cirque et le monde du spectacle. Elle a aussi gravé son nom dans l’histoire du plus grand spectacle de masse du monde : le défilé des écoles de samba de Rio de Janeiro, symbole fort du Carnaval de Rio auquel elle a participé à plusieurs reprises en créant la chorégraphie des « comissões de frente » ou groupes de tête, pour des écoles de renom comme Mangueira, Unidos do Viradouro et, plus récemment, Imperatriz Leopoldinense. Largement reconnue par les critiques internationaux, la qualité de son travail de chorégraphe est récompensée en 2001 par un Laurence Olivier Award de la meilleure performance en danse. Cinq ans plus tard, la FIFA l’invite à composer la seule prestation de danse figurant au programme des activités culturelles liées à la Coupe du monde 2006 en Allemagne, Maracanã, qu’elle intégre plus tard au sein du répertoire de la compagnie Cia Deborah Colker sous le titre de Dinamo. En 2009, elle imagine la chorégraphie du nouveau spectacle du Cirque du Soleil « Ovo », un voyage divertissant au cœur du monde des insectes. L’une de ses plus grandes distinctions : être directrice du mouvement pour les Jeux olympiques de Rio en 2016 et présenter un spectacle visuel représentatif de l’énergie du peuple brésilien. Ce spectacle comprenait également des éléments emblématiques de son travail de chorégraphe.
Source : Site de la Cie Deborah Colker
En savoir plus : ciadeborahcolker.com.br
Picq, Charles
Auteur, réalisateur et vidéaste, Charles Picq (1952-2012) entre dans la vie professionnelle dans les années 70 par le théâtre et la photographie. Après une reprise d'études (Maîtrise de Linguistique - Lyon II, Maîtrise des Sciences et Techniques de la Communication - Grenoble III), il se consacre à la vidéo, d'abord dans le champ des arts plastiques à l'Espace Lyonnais d'Art Contemporain (ELAC) et avec le groupe "Frigo", puis dans celui de la danse.
Dès la création de la Maison de la Danse à Lyon en 1980, il est sollicité pour y entreprendre un travail de documentation vidéo qu'il poursuit toujours depuis. Durant les années 80, marquées en France par l'explosion de la danse contemporaine et le développement de l'image vidéo, il fait de nombreuses rencontres avec des artistes tels qu'Andy Degroat, Dominique Bagouet, Carolyn Carlson, Régine Chopinot, Susanne Linke, Joëlle Bouvier et Régis Obadia, Michel Kelemenis. Son activité se déploie dans le champ de la création avec des installations et des vidéos en scène, ainsi que dans celui de la télévision avec des spectacles filmés, des recréations et des documentaires. Avec Dominique Bagouet (80-90), la rencontre est particulière. Il documente sa création, l'assiste sur " Le Crawl de Lucien" et co-réalise avec lui les films "Tant Mieux, Tant Mieux" et "10 anges".
Dans les années 90, il devient le directeur du développement vidéo de la Maison de la danse et œuvre, avec le soutien de Guy Darmet et son équipe, pour une place grandissante de l'image vidéo au sein du théâtre à travers plusieurs initiatives :
• Il fonde une vidéothèque de films de danse, d'accès public et gratuit. C'est une première en France. Poursuivant la documentation vidéo des spectacles, il en organise la gestion et la conservation.
• Il impulse la création d'un vidéo-bar et d'une salle de projection vidéo dédiée à l'accueil scolaire.
• Il initie les "présentations de saisons" en image.
• Il conçoit l'édition du DVD "Le tour du monde en 80 danses", une vidéothèque de poche produite par la Maison de la Danse pour le secteur éducatif.
• Il lance la collection « Scènes d'écran » pour la télévision et le web, il entreprend la conversion numérique de la vidéothèque et crée Numeridanse.
Ses principaux documentaires sont : "Enchaînement", "Planète Bagouet", "Montpellier le Saut de l'Ange", "Carolyn Carlson, a woman of many faces", "Grand Ecart", "Mama Africa", "C'est pas facile", "Lyon, le pas de deux d'une ville", "Le Défilé", "Un Rêve de cirque".
Il a également réalisé des films de spectacle : "Song", "Vu d'Ici" (Carolyn Carlson),"Tant Mieux, Tant Mieux", "10 anges", "Necesito" et "So Schnell", (Dominique Bagouet), "Im bade wannen","Flut" et "Wandelung" ( Susanne Linke), "Le Cabaret Latin" (Karine Saporta), "La danse du temps"(Régine Chopinot), "Nuit Blanche"( Abou Lagraa), "Le Témoin" (Claude Brumachon), "Corps est Graphique" (Käfig), "Seule" et "WMD" (Françoise et Dominique Dupuy), " La Veillée des Abysses" (James Thiérrée), Agwa »(Mourad Merzouki), Fuenteovejuna (Antonio Gadès), Blue Lady revisted (Carolyn Carlson)…
Source : Maison de la Danse de Lyon
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